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Publications et médias

Thématique

Point de vue rationaliste sur l’euthanasie

Communication au Colloque sur la fin de vie de l’Association française d’échanges et d’initiatives
le 15 décembre 2008 à Paris, mairie du XVIe.
Le rationalisme, tel que nous le concevons à l’UR, n’est pas une religion. C’est une attitude, une disposition d’esprit qui se résume en une recherche d’objectivité telle qu’elle est contenue dans des locutions comme : « Réfléchir avant d’agir » ou « Est-ce un bien, est-ce un mal, c’est un fait ». On s’aperçoit que ces préceptes de bon sens, soigneusement respectés par chacun dans sa vie de tous les jours, sont souvent oubliés dans les débats de société où parlent haut ces deux grands ennemis de la raison pratique que sont le dogmatisme et l’utopie.
Le premier temps de la démarche rationnelle est l’exposition objective des faits, la réponse à la question : « de quoi s’agit-il ? » L’une des premières fautes contre l’esprit est de déformer la réalité quand elle contrarie ses convictions pour ne pas avoir à se remettre en cause. Cette attitude, qui serait funeste aux scientifiques et à la science, n’est pas bonne non plus pour la conduite de la société.
Le second temps de la démarche est de faire la part des influences qui peuvent s’exercer au moment de la décision.
En matière d’euthanasie, la recherche de l’objectivité dans l’examen des faits conduit à envisager deux situations distinctes : l’euthanasie administrée et le suicide assisté…

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Le rationalisme, la crise et les réformes

La gravité de la crise financière a poussé les gouvernements, partout dans le monde, à prendre des mesures d’urgence qui se chiffrent en centaines de milliards de dollar pour « sauver les banques ». La crise qui se poursuit, et la récession économique qui se profile font l’objet de nombreux commentaires. La situation interpelle chacun de nous comme citoyens.

     L’Union rationaliste n’a pas vocation à se positionner d’emblée par rapport aux analyses économiques qui circulent, encore moins par rapport aux choix politiques à effectuer à plus ou moins long terme…

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Pourquoi les banques ont-elles une telle responsabilité dans les crises ?

Parce que leur pouvoir sur l’activité économique est beaucoup plus grand qu’on ne le croit habituellement : elles sont à l’origine de la plus grosse partie de la masse monétaire ; la dérégulation mondiale et la sophistication croissante des produits financiers les rend partenaires d’immenses opérations au bénéfice de la finance beaucoup plus que de l’économie ; elles échappent de plus en plus au contrôle du politique cependant seul dépositaire de la légitimité démocratique et en charge de la bonne marche de l’économie.
Elles créent de la monnaie par leur droit de faire « travailler » l’argent qui leur est confié en dépôt. Les divers crédits qu’elles ouvrent dépassent largement les fonds dont elles disposent…

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La vérité pour horizon

Qu’est-ce que la science ? Pour répondre, il faut s’interroger sur la définition et les valeurs qui la fondent depuis toujours, loin des vicissitudes politiques et économiques.
La science, comme la recherche, est au cœur de nos sociétés. Mais de quoi parle-t-on lorsqu’on introduit dans un discours les termes de science, de recherche, voire de technique (ou de technologie) ? …

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Pour les Afghans, les forces de l’OTAN sont une armée d’occupation

L’embuscade qui a coûté la vie à dix soldats français a rappelé aux Français que l’Afghanistan était toujours en guerre, sept ans après l’intervention des troupes américaines censées le libérer du joug des talibans, et qu’elles ont effectivement libéré de celui-ci.
L’embuscade a été tendue sur une route très fréquentée dans l’Antiquité. Depuis la construction de la route de Peshawar à Kaboul par Sarobi (le Zaroubi des dépêches d’agence) et les gorges du Tang-i Garu, c’est-à-dire depuis près d’un siècle, c’est une route de caravanes. Quand nos soldats y patrouillent, c’est pour protéger le flanc est de la grande base américaine de Begram, qui protège Kaboul…

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France Culture

Tiresias

Emmanuelle Huisman-Perrin reçoit  Jean-Jacques Alrivie, philosophe.

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Observations et propositions pour la nouvelle télévision publique

Un service public de l’Audiovisuel renforcé

La suppression de la publicité dans l’Audiovisuel public, à plus ou moins brève échéance, peut aboutir, selon l’attribution ou non de moyens pérennes suffisants, soit au renouveau du service public soit à une dégradation peut être fatale.
Si, selon le souhait exprimé par le Président de la République, l’objectif est que le service public « marque davantage sa différence et s’efforce de tirer vers le haut un paysage audiovisuel que la gravité naturelle entraîne vers le bas », les moyens à dégager doivent à la fois compenser la perte de recettes publicitaires et permettre de financer les émissions supplémentaires rendues nécessaires par l’allongement de la grille des programmes. …

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Des valeurs du vingt et unième siècle ?

L’actualité est riche en évènements qui interpellent sur les références qui tendent à s’imposer à notre époque. Citons en quelques unes, d’un jugement sur le divorce au rappel à l’ordre de la commission Copé.
Comment ne pas être stupéfait et indigné en apprenant qu’il s’est trouvé un tribunal français pour annuler un mariage au motif que la jeune mariée aurait menti sur sa virginité ! Et de se référer à un jugement prononcé au dix-neuvième siècle comme explication. Ce serait risible, si ce n’était pas si grave. C’est encourager les jeunes musulmanes à se précipiter dans les hôpitaux pour retrouver le droit au « respect » du futur mari et de la communauté. C’est donner droit en France à des préjugés ancestraux et risquer de les promouvoir. Pour éviter de critiquer ce jugement scandaleux on nous exhume des exemples d’autres motifs d’annulation ou de divorce relevant de l’intimité : il serait temps de « dépoussiérer » la jurisprudence, sauf à faire du mariage une pratique d’expression des intégrismes…

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Les chantiers ne manquent pas !

L’Union rationaliste a été créée en 1930 par des scientifiques et des universitaires impliqués dans les combats progressistes de leur temps. Elle se mobilise alors autour d’un objectif : « faire connaître dans le grand public l’esprit et les méthodes de la science ». Elle rappelle et défend le rôle fondamental de la raison dans l’aventure humaine, face au mépris de la raison et de la culture affiché par le fascisme triomphant. La raison, la science et la culture sous-tendent toujours les différents objectifs de l’Union rationaliste aujourd’hui : la lutte contre les irrationalismes et pour la laïcité, la nécessaire refondation des rapports de la science et de la société, la défense de la recherche fondamentale, et enfin la promotion d’une culture humaniste intégrant la science dans la culture générale…

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Valeurs républicaines et guerre de la communication

    Présentation : A la suite de la réunion organisée par le Grand Orient de France le 3/04/2008 , nous avons reçu ce texte de Geneviève Cornu membre de   Regard de Femme. Il nous a semblé que ce texte d’une grande qualité n’avait rien perdu de son actualité, c’est pourquoi nous le publions sur notre site.
 Valeurs républicaines et guerre de la communication
    J’ai assisté à l’occasion de l’anniversaire de la loi de 1905 à des débats autour de la laïcité, et j’ai constaté qu’un travail de sape s’attaque aux valeurs de la République. Des idées, des comportements s’installent par les moyens de la persuasion, c’est-à-dire en jouant sur l’affectif qui s’exprime dans un discours de la compassion et du politiquement correct. Nous abandonnons l’information qui doit être objective et rationnelle…

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Manifeste : La raison, la recherche scientifique et l’avenir de la planète

L’aventure humaine ne saurait être dissociée du rôle fondamental de la raison. Cet exercice d’une fonction critique fondée sur le libre examen du réel, s’il est indispensable à la science, l’est tout autant pour faire progresser la démocratie.
 Le rôle de la science et la notion même de progrès sont aujourd’hui contestés. Beaucoup reconnaissent que le progrès scientifique a contribué à rendre possible l’allongement considérable de l’espérance de vie et l’amélioration du niveau de vie moyen dans les pays développés, et dans une moindre mesure dans le reste du monde. Mais ils constatent aussi que le développement de l’économie que ces progrès ont permis n’a pas fait disparaître l’inacceptable misère…

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Il est urgent de réagir

L’Union rationaliste présente à tous les visiteurs du site ses meilleurs voeux pour l’année 2008. Nous les appelons à nous écrire pour nous faire part de leurs suggestions et de leurs critiques. L’union rationaliste, qui n’est pas une organisation politique, met dans l’exercice de la raison en démocratie ses espoirs d’amélioration de la qualité de vie de tous en France et dans le monde. Dans cet esprit, nous sommes convaincus que des initiatives beaucoup plus nombreuses et résolues sont nécessaires  autour de quatre grands objectifs :

promouvoir les démarches rationnelles ;
refonder les rapports de la science et de la société ;
développer la laïcité ;
promouvoir une culture humaniste…

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L’urbanisme: une discipline en crise ?

L’invité était Jean-Claude Garcias, membre de l’atelier d’urbanisme TGT et Associés, qui a illustré sa conférence par deux exemples en voie de réalisation : Nanterre (le grand axe), et Toulouse-Blagnac (le quartier Andromède).

Le terme « urbanisme » est apparu il y a un siècle, comme le « jazz », et il n’est guère plus précis. La « science urbaine », si c’en est une, est tout aussi récente, même si d’innombrables utopies urbaines jalonnent l’histoire. On pourrait d’ailleurs soutenir que l’utopie n’existe que par son inscription urbaine ; ou que le travail concret d’urbaniste est nécessairement déchiré entre conformisme affairiste et rêve progressiste. L’urbanisme : une manière dépolitisée de faire de la politique ?
On définit généralement l’urbanisme comme « la fabrication de plans destinés à réguler la croissance et l’extension des villes, et de s’assurer des meilleures conditions possibles en ce qui concerne le logement, la circulation, l’activité économique, l’enseignement, la vie sociale et culturelle, les loisirs ». Définition lourdement technocratique, qui implique l’existence d’un État providence plus ou moins fort, capable d’arbitrer entre les « besoins » ou les « désirs » contradictoires de différentes classes sociales. Pour ne parler que de l’Europe, l’urbanisme opérationnel moderne s’est constitué sur un demi-siècle, avec le paternalisme autoritaire (Bismarck), le libéralisme philanthropique (Howard), la social-démocratie (Weimar), ou la technocratie planiste (Le Corbusier et Claudius-Petit). Bardé de convictions théoriques, grand créateur d’acronymes, il a tourné à plein régime pendant les 30 glorieuses, s’est discrédité dans les années 1970, et peine à se reconstituer depuis…

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