L’UR s’associe à toutes les voix qui appellent à arrêter sans délai la plongée dans l’horreur sans fin imposée à Gaza par le gouvernement d’extrême droite israélien. Les objectifs du pouvoir en place se dévoilent de plus en plus clairement depuis la rupture unilatérale du cessez le feu en mars 2025 : il s’agit non tant de récupérer les otages que de vider la bande de Gaza de ses 2 millions d’habitants, avec le soutien du puissant allié états-unien. Pour cela tous les moyens sont bons pour empêcher la survie de la population et la contraindre à quitter les lieux : aux destructions accrues sous les bombes s’ajoute l’entrave à l’aide humanitaire et le blocage du ravitaillement en vivres et en médicaments, la privation d’eau et d’électricité, etc. La zone est au bord de la famine, une arme de guerre utilisée officiellement et « sans pitié pour quiconque » comme l’annonce un député du Likoud, contrairement au droit international qui la condamne comme crime de guerre, ainsi que le rappelle la Cour Internationale de Justice (CIJ).

L’UR s’associe à l’exigence formulée par la Ligue des Droits de l’Homme le 5 mai 2025 : libération des otages encore détenus par le Hamas, arrêt immédiat des bombardements et des opérations militaires, ouverture du territoire à l’aide humanitaire et à la presse. L’UR appelle le gouvernement français à faire la pression maximale pour faire cesser le blocus total imposé à la population de Gaza et pour inciter l’Union européenne à décider d’une réaction à la hauteur de la gravité de la situation et à faire respecter les demandes de la CIJ.

Michèle Leduc avec la majorité du bureau de l’UR.