Actualités et événements
Arts et Sciences au Théâtre
Arts et Sciences au Théâtre de la Reine Blanche en partenariat avec l’Union rationaliste
Séance exceptionnelle dimanche 12 janvier 2025 à 16h suivie d’un débat avec :
Maxime Schwartz, biologiste moléculaire, ancien directeur de recherche CNRS, ancien directeur général de l’Institut Pasteur et correspondant de l’Académie des sciences et de Françoise Gomez, IA-IPR honoraire Lettres Théâtre de l’académie de Paris, présidente co-fondatrice de l’Académie populaire du théâtre et des arts du récit.
“La séance sera clôturée par un moment convivial”
Communiqué Police politique à la MVAC du Quartier latin à Paris ?
L’Union rationaliste a la surprise de se voir interdire l’usage de la Maison de la vie associative et citoyenne (MVAC) du Quartier latin où elle organise régulièrement des rencontres dans le cadre de ses activités
Rencontre Sciences et culture #13
Jeudi 5 décembre 2024 – Invité de notre rencontre, Alain POLICAR publie “LE WOKISME N’EXISTE PAS- – La fabrication d’un mythe – Postface Jean-Yves Pranchère. “
– L’Union rationaliste aura l’honneur d’accueillir Alain POLICAR, Sociologue et politologue, chercheur associé à Sciences Po (Cevipof), ces recherches portent essentiellement sur la théorie politique et la philosophie politique.
La séance sera animée par Michèle LEDUC, membre de l’Union rationaliste.
> A propos de ce livre :
Le « wokisme » constitue-t-il une nouvelle configuration idéologique dont il conviendrait d’examiner les redoutables effets. ?
Alain Policar démontre au contraire que l’anti-« wokisme » se déploie comme un nouvel avatar d’une offensive réactionnaire…
Projection-débat du film de Florence RIOU à 13h en partenariat avec l’Union rationaliste les 12 et 13 décembre
À travers ses souvenirs d’enfance, Hélène Langevin-Joliot, physicienne, fille d’Irène et Frédéric Joliot-Curie (et petite fille de Marie Curie), nous plonge dans l’histoire fascinante d’un groupe de scientifiques du début du XXe siècle, autour de Marie Curie, Jean Perrin et d’autres scientifiques influents.
Surnommé « Sorbonne plage», ce groupe a marqué l’évolution de la science en France et s’est engagé en faveur de la paix et de la diffusion des savoirs, avec une haute idée du rôle de la science. Bernadette Bensaude-Vincent et Andrée Bergeron, historiennes des sciences, commentent les motivations scientifiques et politiques qui les animent. Cette page d’histoire, reconstituée avec un de ses témoins majeurs, explore le lien intime entre la science, la culture et la société…
Appel à dons exceptionnels
Notre combat pour la rationalité nous mène à intervenir dans un nombre croissant de débats qui traversent la société : crise climatique et écologique, choix énergétiques, relation science-armement, égalité et mixité scolaire, immigration et institutions garantes des valeurs de la République…
Nous le faisons en intervenant dans nos médias grâce à votre aide financière, celle de vos cotisations mais aussi celle des dons annuels ou exceptionnels (tous les 4 ou 5 ans).
Sans vous, sans votre confiance, vos encouragements, votre mobilisation, votre soutien, nous n’aurions pas le même impact.
L’Union Rationaliste a besoin à nouveau, en cette fin d’année fiscale, d’un soutien exceptionnel qui nous permettrait de faciliter notre combat en intensifiant la diffusion de nos idées. C’est vous, les donateurs individuels, qui assurez notre liberté et notre efficacité d’action.
Rencontre Sciences et culture #12
Jeudi 14 novembre 2024 – Invité de notre rencontre, Youssef SOUIDI publie “VERS LA SECESSION SCOLAIRE ?”
– L’Union rationaliste aura l’honneur d’accueillir Youssef SOUIDI Docteur en sciences sociales, auteur d’une thèse sur les mécanismes de la ségrégation sociale en milieu scolaire, sous la direction de Julien Grenet et Élise Huillery, soutenue à la Paris School of Economies et à l’EHESS, 2022).
La séance sera animée par Véronique Ezratty, membre de l’Union rationaliste.
> A propos de ce livre :
Ce livre, s’appuyant sur les travaux de Youssef SOUIDI, permet de saisir l’ampleur prise par la ségrégation sociale sur les bancs des collèges français. L’auteur estime sous un jour nouveau la contribution des différents acteurs – parents d’élèves, mais aussi responsables politiques- à ce phénomène. S’appuyant sur des recherches en et des expériences de politiques publiques en France et l’étranger, l’ouvrage propose des pistes pour remédier à cette problématique, soulignant que pour bâtir une école à la hauteur des enjeux républicains, des actions concrètes sont nécessaires…
Communiqué du collectif pour l’école publique laïque
Depuis un an des enquêtes journalistiques ont illustré la gabegie financière, parfois au-delà des obligations légales, liée au financement public des établissements privés sous contrat. A l’heure des débats budgétaires, alors qu’il est établi que ces établissements participent à la ségrégation sociale et scolaire de la jeunesse, aucun gouvernement ne peut échapper à l’impérieuse nécessité, pour le pays de réorienter, les fonds publics vers l’école publique laïque.
Dans leur cadre unitaire inédit depuis 30 ans, les organisations signataires de la tribune parue dans “Le Monde” du 30 janvier 2024, pour que l’école publique, laïque, gratuite et obligatoire soit la priorité du pays, travaillent à la construction d’un plan de sortie du financement public de l’école privée…
Hommage à Henri Leclerc
L’Union rationaliste s’associe à tous les hommages qui sont rendus à l’avocat Henri Leclerc. C’est un grand humaniste qui disparaît. Il a marqué son temps par son combat pugnace pour les droits de l’homme et sa défense intransigeante de la liberté d’expression.
Rencontre Sciences et culture #11
Jeudi 19 septembre 2024 – Invitée de notre rencontre, Bernadette BENSAUDE-VINCENT publie “LES SCIENCES DANS LA MÊLÉE – Pour une culture de la défiance “
– L’Union rationaliste aura l’honneur d’accueillir Bernadette BENSAUDE-VINCENT, professeure émérite de philosophie des sciences et des techniques à l’université de Paris 1-Panthéon Sorbonne, et membre de l’Académie des technologies.
Ses thèmes de recherche sont l’histoire et la philosophie des nouvelles technologies ainsi que les rapports entre science et public
La séance sera animée par Michèle LEDUC, membre de l’Union rationaliste.
> A propos de ce livre :
Hésitation vaccinale, refus de la 5G, théories du complot suscitent de nombreuses lamentations sur la montée de l’irrationalité et la perte de confiance dans la communauté scientifique. Pour y faire face, certains continuent d’en appeler à l’autorité de la science et des « faits » comme à des totems. Cet affrontement rend aveugle aux problèmes inhérents à la fabrication des savoirs, et sourd aux préoccupations des publics concernés.
Du changement climatique à la pandémie de Covid, les auteurs analysent les récentes controverses et proposent ainsi une réflexion sur les pratiques de recherche et d’expertise en temps de crise. En donnant des clés pour repenser les rapports entre sciences, industrie et démocratie, cet essai salvateur plaide pour une transformation de la méfiance généralisée en une défiance exigeante, seule capable d’activer de nouveaux modes de production et de réception des sciences en société.
Ouvrage, co-écrit par Gabriel DORTHE, Docteur en philosophie et en sciences de l’environnement (Université Paris 1 Panthéon Sorbonne et Université de Lausanne)…
Colloque 2024 : Quels engagements des scientifiques face à la crise environnementale ?
(Programme et vidéos du colloque)
> Face aux multiples défis de l’environnement pour la société et la planète, l’urgence est grande de trouver des solutions à toutes les échelles du temps – pour aujourd’hui et pour le long terme – et de l’espace –pour la France et l’ensemble du monde. Quelles sont les responsabilités et l’engagement des chercheurs sollicités dans ce contexte ? Comment répondre aux injonctions de s’impliquer, et aussi comment « convaincre » le public et les politiques avec une communication appropriée, alors même que les incertitudes doivent être prises en compte…
Pour la Palestine et contre l’antisémitisme
Devant le désastre de la situation en Palestine et les terribles affrontements qu’elle suscite, tant en France que dans le monde, l’UR tient à affirmer qu’elle se range aux côtés de ceux qui appellent à la reconnaissance de l’Etat palestinien et l’acceptation des deux états. Elle partage largement l’approche du texte ci dessous ” Pour la Palestine et contre l’antisémitisme ” rédigé par notre adhérent le politiste Alain Policar, notamment son appel final : “les mouvements étudiants contre les massacres à Gaza, pour le cessez-le-feu en Palestine et le retour des prisonniers palestiniens doivent inclure dans leur horizon la condamnation des massacres du 7 octobre par le Hamas et le retour des otages israéliens”. Le Bureau de l’Union rationaliste
Pour la Palestine et contre l’antisémitisme
La logique coloniale en jeu dans les territoires occupés en Cisjordanie et le massacre par l’armée israélienne de dizaine de milliers de civils à Gaza et à Rafah doivent être condamnés. Tout comme la large complaisance occidentale vis-à-vis d’un gouvernement qui ignore les règles du droit international depuis tant d’années et du droit international humanitaire en particulier. Les massacres perpétrés par le Hamas le 7 octobre sont inacceptables, mais ils ne justifient aucunement la boucherie de Gaza. C’est pourquoi on ne peut que soutenir les mouvements internationaux de protestation étudiante qui demandent un cessez-le-feu, l’arrêt des livraisons d’armes à Israël, le respect des droits humains les plus fondamentaux. On ne peut que saluer les citoyens israéliens mobilisés contre les dérives autoritaires de leur gouvernement et qui font de la libération des otages une priorité. On ne peut que condamner la répression qui s’exerce contre ces mobilisations, ici ou là-bas…
Carte blanche à François Héran
« L’église et les lumières face à la mortalité des enfants : le moment de Condorcet »
À l’invitation de l’Union rationaliste, carte blanche à François Héran, professeur au Collège de France. Président de l’Union Rationaliste.
La séance sera modérée par Daniel Kunth.
On n’imagine plus de nos jours l’ampleur de la mortalité infantile et juvénile sous l’Ancien régime. Sous Louis XV, par exemple, le royaume de France, avec ses 26 millions d’habitants, produisait chaque année davantage de naissances que les 67 millions d’habitants de la France actuelle : environ un million, contre 675 000 aujourd’hui. Mais à l’âge de 7 ans, la moitié des enfants étaient déjà morts. Face à ce gâchis de vies humaines, l’attitude dominante était le fatalisme. L’Église, à l’époque, n’était pas pro life mais, si l’on peut dire, pro death. Sa préoccupation première était de baptiser ou d’ondoyer in extremis les enfants en danger. Mais comment justifier que la Providence divine, censée agir au mieux, puisse tolérer pareille hécatombe ? C’était soulever le problème de la “théodicée”, le procès fait à Dieu. À la veille de la Révolution, quelques pionniers ‒ au premier chef Condorcet ‒ opèrent un tournant majeur dans l’histoire des mentalités : ils plaident pour une politique de santé qui puisse réduire, voire éradiquer, la mortalité infantile. Une formidable utopie humaniste, libérée de toute référence au Plan divin, qui sera largement réalisée au XXe siècle.
Le mardi 18 juin 2024 à 19H30
Entrée libre sur réservation
Exigeons la libération de Toomaj Salehi !
L’Union rationaliste joint sa voix à toutes celles qui s’élèvent, à l’extérieur comme à l’intérieur de l’Iran, pour exiger la libération du rappeur Toomaj Salehi, figure du mouvement “Femme Vie Liberté”, condamné à mort pour son opposition radicale au régime iranien, dont la politique de répression s’accroît férocement depuis le début de la guerre à Gaza. Cette condamnation à mort représente une tentative de décapiter symboliquement la révolte du mouvement “Femme Vie Liberté” – auquel l’UR avait apporté tout son soutien en lui décernant son prix en 2023. L’UR exige la grâce immédiate de Toomaj Salhi qui a pris tous les risques pour refuser de se plier à l’arbitraire d’un régime inique dont la violence fait gonfler les colères. Nous resterons particulièrement attentifs aux actions qui en France, seront mises en place dans les semaines à venir pour s’opposer à l’indigne condamnation de Toomaj Salehi.
Alain Policar évincé du Conseil des sages de la laïcité
Intolérance et déni du droit à la parole
Alain Policar vient d’être démis par la ministre Nicole Belloubet de ses fonctions au Conseil des sages de la laïcité (CSL) à la demande de Dominique Schnapper, la présidente du CNL, où il avait été nommé il y a un an par un ministre précédent Pap Ndiaye. La raison avancée est qu’il a fait état à la radio d’un avis réservé sur les applications de la loi de 2004 interdisant le voile à l’école, ce qui a donné lieu à une violente cabale médiatique de dénigrement de ses analyses.
Le CSL « exerce une mission de conseil, d’expertise et d’étude relative à la mise en œuvre du principe de laïcité et à la promotion des valeurs de la République »…
Rencontre Sciences et culture #9
Jeudi 23 mai 2024 – Invitée de notre rencontre, Clémence PERRONNET publie “MATHEUSES
Les filles, avenir des mathématiques”
– L’Union rationaliste aura l’honneur d’accueillir Clémence PERRONNET, chercheuse en sociologie à l’agence Phare et membre du centre Max Weber. Ses travaux portent sur la culture scientifique et les inégalités dans le rapport aux sciences.
La séance sera animée par Véronique Ezratty, membre de l’Union rationaliste.
> A propos de ce livre :
A 17 ans, une fille française sur deux n’étudie plus les mathématiques, contre seulement un garçon sur quatre. Les filles sont alors moins présentes dans les études scientifiques qui permettent d’accéder à des métiers valorisants et bien rémunérés alors qu’elles y réussissent aussi bien que les garçons quand elles sy engagent.
Comment changer la pratique des mathématiques pour qu’elle ne soit plus excluante ? Comment faire pour se sentir moins seule quand on est une fille et qu’on aime les maths?
Rencontre Sciences et culture #10
A l’invitation de la revue Raison Présente pour la publication de son numéro 229, Soirée aux Arènes le 29 mai 2024 pour RIRE MALGRE TOUT
> Rire, rire encore et malgré tout, malgré les guerres, les attentats, les crises, les maladies et les blessures, rire dans les pleurs ou à cœur joie, rire dans la peur ou l’étonnement, rire pour sauver la face …
Nous voulions analyser la diversité des rires, leur pluralité, l’impossibilité de leur assigner une essence commune – sans doute n’est-il pas comme on l’a si souvent répété le propre de l’homme-, interroger son historicité et sa géographie.
Nous ne rions pas des mêmes choses ici et ailleurs, dans tous les milieux, aux différents âges. Mais nous rions (et pleurons) partout.
Puisse ce dossier sur le rire ajouter au goût pour la réflexion de nos lecteurs, l’insolence de penser sans contrainte.
Emmanuelle Huisman-Perrin, Jean-Michel Besnier & Guillaume Lecointre…
Carte blanche à Stéphanie Hennette Vauchez
« L’école (publique et privée) et la République »
À l’invitation de l’Union rationaliste, carte blanche à Stéphanie Hennette Vauchez, professeure de droit public à l’Université Paris-Nanterre.
Alors que, pendant longtemps, la notion de laïcité appliquée à la question scolaire permettait d’interroger les rapports de l’État à l’enseignement privé, elle ne sert plus guère aujourd’hui qu’à évoquer celle du port de signes religieux – et, singulièrement, du voile islamique. Pour interroger cette transformation profonde du sens prêté à la notion de laïcité, Stéphanie Hennette Vauchez souligne l’intérêt qui s’attache à embrasser dans un même mouvement analytique l’école publique et l’école privée. La transformation du régime de laïcité scolaire à l’école publique ne s’explique pas, en effet, sans que soit analysé en parallèle le régime juridique de l’enseignement privé. Or ce dernier peut être lu comme un régime d’accommodement consenti à la religion. Cette clef de lecture se révèle particulièrement utile pour interroger, bien au-delà de la question scolaire, certains récits dominants de la tradition politique et constitutionnelle française et notamment, le sens qu’elle prête aux notions d’égalité et de laïcité.
Le mardi 21 mai 2024 à 19H30
Entrée libre sur réservation
Modèle français de la fin de vie & valeurs républicaines
TRIBUNE
– Nous, porte-parole du Pacte progressiste, appelons le Conseil des ministres, alors qu’il s’apprête à examiner le projet de loi relatif à l’accompagnement des malades et de la fin de vie, à interroger le modèle français de la fin de vie qui va lui être présenté au regard des valeurs de notre République.
Les Français appellent de leurs vœux, depuis de nombreuses années, une loi afin que les personnes atteintes de maladies graves et incurables puissent disposer d’une liberté de choix, sans contrainte et dans le strict respect de leur volonté. Une liberté qui leur permettra de concilier l’intime et l’ultime.
Les lois françaises ont peu à peu fait progresser le respect de la parole des malades, en prévoyant la liberté de refus des soins, l’interdiction de l’obstination déraisonnable, la désignation d’une personne de confiance et la mise en place de directives anticipées…
Rencontres Sciences et culture #8
Jeudi 4 avril 2024 – Invitée de notre rencontre, Estelle DELEAGE publie “PAYSANS ALTERNATIFS, SEMEURS D’AVENIR”
– Agronome et maître de conférences en sociologie à l’université de Caen Normandie. Directrice de la revue Écologie & Politique, elle travaille depuis plus de vingt ans sur les alternatives paysannes au productivisme agricole et a publié plusieurs ouvrages sur les questions agricoles et environnementales…
Tribune après la Carte blanche de François Graner
Après la Carte blanche “Faut-il interdire la recherche ?”
La modération des débats lors de la CB de François Graner du 20 février 2024 a permis de préciser sans ambiguïté la position de l’UR vis-à-vis de la science. Elle a suscité le commentaire suivant d’Hélène Langevin que nous retranscrivons ci-dessous :
–
François Graner reprend pour sa Carte blanche le titre de son article dans Raison présente « Faut-il arrêter la recherche ». Évidemment qu’il faudrait lire ce titre au second degré. Mais la confusion que l’on entretient sur ce qu’est la recherche ou sur ce que veut dire le mot science est extrêmement dangereuse. Et du texte de Graner, si on le prend au sérieux, la conclusion que l’on peut tirer est aussi qu’il faudrait mieux arrêter la recherche. Et il sera lu aussi au premier degré par des citoyens de la société civile…