Publications et médias

Thématique

« Etourdir de grelots l’esprit qui veut penser »

L’année 2008 restera marquée par l’ampleur d’une crise financière et déjà économique dont les conséquences à venir s’annoncent redoutables. De tels évènements concernent et scandalisent tous les citoyens qui, à juste titre, revendiquent de ne pas payer pour une crise dont ils sont victimes. Les rationalistes parmi eux ont un rôle spécifique à jouer dans les réflexions menées sur les causes du cataclysme et les remèdes possibles. L’objectif de l’Union rationaliste est bien, sur cette question comme sur toutes autres, de promouvoir les démarches rationnelles basées sur l’examen de données fiables et transparentes. Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il y a beaucoup à faire…

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Pour une vraie réforme de notre système d’enseignement supérieur et de recherche.

Article publié sur le site de “Sauvons la recherche”

Alain Trautmann, Didier Chatenay, Georges Debrégeas 2009-02-15

Dans le débat actuel autour du système français d’enseignement supérieur et de recherche (ES&R), certains accusent ceux qui s’opposent aux projets gouvernementaux de n’avoir aucune proposition à faire, d’être partisans du statu quo. D’autres affirment que nombre des propositions faites lors des Etats Généraux de la Recherche de 2004 (EGR) auraient été largement prises en compte par le gouvernement. Ces deux critiques sont évidemment exclusives l’une de l’autre, et également contestables. Nous allons répondre à l’une et l’autre en montrant sur quelques exemples à quel point les évolutions mises en place par l’actuel gouvernement vont à l’encontre de la plupart des pistes explorées lors de ces Etats Généraux. Ceci permettra aussi de répondre à ceux qui suggèrent que le mouvement de 2004 était légitime, mais que le mouvement actuel ne le serait plus…

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France Culture

L’affaire de Tarnac

Emmanuelle Huisman-Perrin reçoit Emmanuelle Perreux, présidente du Syndicat de la magistrature, nous parle de l’affaire de Tarnac ou de l’instrumentalisation du terme de terrorisme dans le discours politique.

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Ecologie et démographie

Au lendemain du « Grenelle de l’environnement », il serait bon de reposer la délicate question des rapports entre populations humaines et subsistances en tenant compte des nouvelles conséquences environnementales qu’elles génèrent.

On sait depuis T.R.Malthus que, grosso modo, la population humaine s’accroît plus rapidement que les ressources alimentaires des humains. Une étude récente due à D. Rutherford et publiée dans Population, Revue de l’INED, rapporte toutes les nuances de la pensée de cet illustre économiste. Il décrit les trois approches que Malthus lui-même a indiquées. La première est jugée peu intéressante aujourd’hui car « les couples hors mariage qui ont des enfants ne sont pratiquement plus stigma­tisés » ; par contre le comportement de consommateur demeure de première importance. La deuxième approche est celle des rendements agricoles décroissants contre-balancés par l’accroissement de la production industrielle. La troisième approche rejoint les modélisations modernes de la dynamique économique dans laquelle les équilibres sectoriels sont nécessaires à la réalisation de l’équilibre global. Sa conception de l’être humain comme géniteur, idée dominante du Deuxième Essai , se heurte à celle d’une « société de plus en plus urbanisée et sécularisée »…

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Promouvoir la raison, un objectif pour 2009

Le bureau de l’Union rationaliste présente à tous les adhérents, à tous les visiteurs du site, ses meilleurs vœux pour l’année 2009. Le moins que l’on puisse dire, c’est que celle-ci ne s’ouvre pas sous les meilleurs auspices, hélas. Chacun s’attendait bien à ce que les conséquences sur l’économie, donc sur l’emploi, de l’effondrement du marché se rappellent à notre attention, les fêtes de fin d’année passées. Là ne s’arrêtaient pas les motifs d’interrogations, sinon d’inquiétudes ou de protestations. Face à nombre d’évènements ou de décisions prises au cours de l’année 2008, nous étions en droit de nous demander : mais où est passée la raison ? …

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Point de vue rationaliste sur l’euthanasie

Communication au Colloque sur la fin de vie de l’Association française d’échanges et d’initiatives
le 15 décembre 2008 à Paris, mairie du XVIe.
Le rationalisme, tel que nous le concevons à l’UR, n’est pas une religion. C’est une attitude, une disposition d’esprit qui se résume en une recherche d’objectivité telle qu’elle est contenue dans des locutions comme : « Réfléchir avant d’agir » ou « Est-ce un bien, est-ce un mal, c’est un fait ». On s’aperçoit que ces préceptes de bon sens, soigneusement respectés par chacun dans sa vie de tous les jours, sont souvent oubliés dans les débats de société où parlent haut ces deux grands ennemis de la raison pratique que sont le dogmatisme et l’utopie.
Le premier temps de la démarche rationnelle est l’exposition objective des faits, la réponse à la question : « de quoi s’agit-il ? » L’une des premières fautes contre l’esprit est de déformer la réalité quand elle contrarie ses convictions pour ne pas avoir à se remettre en cause. Cette attitude, qui serait funeste aux scientifiques et à la science, n’est pas bonne non plus pour la conduite de la société.
Le second temps de la démarche est de faire la part des influences qui peuvent s’exercer au moment de la décision.
En matière d’euthanasie, la recherche de l’objectivité dans l’examen des faits conduit à envisager deux situations distinctes : l’euthanasie administrée et le suicide assisté…

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Actualité des fondements philosophiques de l’idée laïque

La Déclaration des droits de l’homme et du citoyen (20/26 août 1789)
et le premier mémoire de Condorcet sur l’instruction publique (1791).

1/ De la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen à la Constitution actuelle.
La France est un cas unique dans le monde actuel, elle est en effet le seul état défini par sa Constitution comme République indivisible, laïque, démocratique et sociale ( art.1). La référence, en préambule, à la Déclaration de 1789 lui confère valeur constitutionnelle. Ses 17 articles, comme le note Guy Carcassonne, « suffisamment patinés par le temps, pour n’être pas remis en cause, suffisamment éternels pour demeurer modernes, suffisamment précis pour être protecteurs et suffisamment vagues pour se prêter aux évolutions ultérieures que le progrès a rendues nécessaires », ont rendu vaine toute tentative de rédaction d’une nouvelle charte qui, perdant de vue ce que doit être une déclaration des droits, « ne pouvait qu’alourdir et partant appauvrir ». Ainsi, bien que l’utilisation du mot laïcité, avec le sens donné par la Constitution, remonte principalement à la période 1882/1905 des grandes lois républicaines, il n’est pas absurde de chercher les fondements même de la nature laïque de l’Etat dans la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen adoptée le 26 Août 1789, au terme d’un débat de l’Assemblée Constituante d’une richesse et d’une qualité exceptionnelles, d’autant plus que la IIIème République après 1877 se présente consciemment comme la continuatrice de la Révolution Française qu’elle est, construisant le monde nouveau inventé en 1789…

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Enseigner la science aux enfants ?

Invité naguère à une journée d’études d’un grand parti politique français consacrée au thème de L’Éducation scolaire, je voulus noter sur mon carnet — en petites barres additionnées par cinq, genre élection — le nombre de fois que le mot « science » serait prononcé par les orateurs, presque tous des noms connus, car je craignais qu’il ne le fût peu. Le résultat du décompte dépassa la plus pessimiste de mes attentes : ce nombre fut exactement, pour toute la journée, zéro [1]. Ce qui me renvoya, par la pensée, au souvenir de cet Ambassadeur de France qui, en sa Résidence, apprenant que j’étais scientifique, m’avait déclaré : « Ah oui, la science, c’est bien, la science [air poli] !.. Mais remarquez, à mon niveau, c’est tout à fait inutile [air pénétré] : de mes études, mon seul souvenir en est la règle de trois [rire]. Hé bien, cela ne m’a nullement gêné dans ma carrière…

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La France fille ainée du sectarisme anti-OGM

L’Autorité Européenne de Sécurité des Aliments (EFSA) a rejeté le 29 octobre 2008 les arguments du gouvernement français, sensés justifier scientifiquement – conformément à la réglementation européenne – sa clause de sauvegarde interdisant la culture du seul maïs transgénique cultivé en Europe (le MON810, autoprotégé contre des insectes ravageurs). L’interdiction ne sera pas levée pour autant…
Rappelons tout d’abord certains événements antérieurs.
Le 8 janvier 2008, lors d’une conférence de presse, le Président de la République promet que la clause de sauvegarde sera enclenchée en cas de « doutes sérieux » sur ce maïs.
Dès le lendemain, le Sénateur Legrand, Président du Comité de préfiguration de la Haute Autorité sur les biotechnologies (CPHA), annonce que ce dernier a conclu à des « doutes sérieux »…

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Le rationalisme, la crise et les réformes

La gravité de la crise financière a poussé les gouvernements, partout dans le monde, à prendre des mesures d’urgence qui se chiffrent en centaines de milliards de dollar pour « sauver les banques ». La crise qui se poursuit, et la récession économique qui se profile font l’objet de nombreux commentaires. La situation interpelle chacun de nous comme citoyens.

     L’Union rationaliste n’a pas vocation à se positionner d’emblée par rapport aux analyses économiques qui circulent, encore moins par rapport aux choix politiques à effectuer à plus ou moins long terme…

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Pourquoi les banques ont-elles une telle responsabilité dans les crises ?

Parce que leur pouvoir sur l’activité économique est beaucoup plus grand qu’on ne le croit habituellement : elles sont à l’origine de la plus grosse partie de la masse monétaire ; la dérégulation mondiale et la sophistication croissante des produits financiers les rend partenaires d’immenses opérations au bénéfice de la finance beaucoup plus que de l’économie ; elles échappent de plus en plus au contrôle du politique cependant seul dépositaire de la légitimité démocratique et en charge de la bonne marche de l’économie.
Elles créent de la monnaie par leur droit de faire « travailler » l’argent qui leur est confié en dépôt. Les divers crédits qu’elles ouvrent dépassent largement les fonds dont elles disposent…

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Qu’est-ce qu’une vérité scientifique ?

Riche d’erreurs voire d’errements, l’histoire des sciences conduit à interroger la notion de vérité scientifique. Celle-ci n’en reste pas moins le meilleur outil pour saisir le monde.[1]
A priori, tout est simple : la notion de vérité scientifique repose, depuis que Galilée l’a formalisée, sur la démarche expérimentale. Dans leur très grande majorité, les scientifiques partagent le point de vue exprimé, comme toujours de manière claire et forte, par Richard Feynman dans ses célèbres Feynman’s lectures : « Le principe de la science, sa définition presque, sont les suivants : le test de toute connaissance est l’expérience. L’expérience est le seul juge de la vérité scientifique. »
Les scientifiques ne peuvent donc affirmer que quelque chose est « vrai » que s’ils sont capables de le démontrer expérimentalement, et de montrer que chaque fois qu’ils répètent l’expérience ils retrouvent le même résultat. La logique de la démarche est donc souvent la suivante : un processus, lui-même créatif, conduit à formuler une hypothèse sur un phénomène ou un mécanisme. Sur la base de cette hypothèse, un protocole expérimental est bâti, dont le résultat doit permettre de valider l’hypothèse ou de la réfuter. En ce sens, pour croire à une théorie scientifique, Karl Popper soutenait qu’il faut pouvoir la réfuter, c’est-à-dire montrer qu’il existe des observations potentielles qui, si elles étaient réalisées et avérées, prouveraient rationnellement que la théorie était fausse. C’est ainsi que l’héliocentrisme a permis de réfuter le géocentrisme à partir de l’hypothèse de Copernic, des observations de Tycho Brahé, des lois de Kepler et de leur établissement comme résultat de la force de gravitation par Newton…

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La science, garante de la démocratie ?

Si la compétence donne des droits, elle ne peut s’imposer sans débats démocratiques ni concertation à tous les niveaux. D’où la nécessité de former des citoyens éclairés.
La science est d’abord recherche de connaissances nouvelles, travail d’approfondissement et de transformation des concepts qui les coordonnent. Le terme de science renvoie aussi à des recherches appliquées, au développement technologique. Parallèlement, la démocratie ne répond qu’imparfaitement à la définition d’Abraham Lincoln : « le gouvernement du Peuple, par le Peuple, pour le Peuple. » Elle conjugue plus modestement les idées de souveraineté du peuple et d’élection de ses représentants, de débats entre citoyens égaux, de liberté indispensable aux débats, d’espaces d’initiatives pour les individus et les groupes…

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La vérité pour horizon

Qu’est-ce que la science ? Pour répondre, il faut s’interroger sur la définition et les valeurs qui la fondent depuis toujours, loin des vicissitudes politiques et économiques.
La science, comme la recherche, est au cœur de nos sociétés. Mais de quoi parle-t-on lorsqu’on introduit dans un discours les termes de science, de recherche, voire de technique (ou de technologie) ? …

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Rassemblement laïque international

Les attaques contre la laïcité ne proviennent pas seulement aujourd’hui de représentants directs de telle ou telle religion, Elles sont relayées et souvent initiées par les pouvoirs politiques eux-mêmes. La Commission européenne prête une grande attention aux recommandations de la Conférence des évêques, le Parlement européen et l’assemblée générale du Conseil de l’Europe invitent le Pape à s’exprimer devant eux.
      La France, où les traditions laïques sont particulièrement ancrées, est un enjeu d’importance : il est grave que l’activisme du Président de la République en faveur des religions, la religion catholique en tout premier lieu, n’ait rien à envier à celui du Pape…

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L’Union rationaliste et la visite de Benoît XVI

La visite de Benoît XVI est accompagnée par une campagne politique et médiatique pour une « laïcité positive » laissant le champ libre aux interventions de l’Eglise catholique, et plus généralement des religions, dans l’espace public. Le rassemblement laïque international du Dimanche 14 septembre, placé sous l’égide de l’Union internationale humaniste et laïque, vise à contrer ces ambitions. Une trentaine d’associations de différents continents y appellent. Les quatre associations françaises adhérentes à l’IHEU qui en avaient lancé l’initiative : La Libre Pensée, la Ligue de l’enseignement, l’Union rationaliste et le Mouvement Europe et laïcité en ont défini en commun les mots d’ordre :
Contre le financement des activités cultuelles ;
Pour la séparation des Etats et des religions ;
Pour la laïcité en Europe.

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