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Georges Jobert

Géophysicien et professeur honoraire à l’université Pierre et Marie Curie

01/05/2006

Des scientifiques devant leurs responsabilités : Le cas des éruptions volcaniques

La responsabilité des scientifiques devant des risques d’origine tant naturelle qu’humaine, est à l’ordre du jour. C’est en biologie qu’elle est le plus régulièrement évoquée. Des problèmes comme ceux posés par les maladies transmises par transfusion sanguine, la maladie de Creutzfeld-Jacob, les épidémies ou pandémies, les OGM, sont trop connus pour qu’il soit nécessaire d’insister. Dans certains cas, l’indépendance des scientifiques compétents par rapport à leurs autorités de tutelle a été mise en question, comme pour la pollution des sols due à l’explosion de Tchernobyl. Dans d’autres, la surdité de ces autorités devant leurs avertissements répétés est aveuglante, comme pour le cyclone Katrina. Ou bien des méthodes efficaces pour prévenir les effets les plus nocifs d’un phénomène naturel n’ont pas été mises en place quand elles concernaient des populations trop pauvres, comme pour le tsunami de Banda Aceh. Nous limiterons notre propos aux risques relevant de la géophysique interne, et plus précisément aux éruptions volcaniques.
           Si la tectonique des plaques a permis la compréhension générale des phénomènes qui se produisent à la surface de la planète, restent bien des questions lorsque l’on est confronté à des problèmes locaux impliquant un risque pour une population. C’est évidemment le cas des séismes et des éruptions volcaniques. Ces deux aléas ont en commun un certain nombre de points :
           – Ces phénomènes sont précédés par une phase de construction des contraintes, qui peut se poursuivre pendant des centaines, voire des milliers d’années. Ils se produisent pratiquement toujours dans une région clairement identifiée grâce à la tectonique des plaques. Le problème est de déterminer quand les contraintes arriveront au seuil où se déclenchera l’éruption ou le séisme majeurs. Lorsque les deux risques se combinent, l’évolution de la situation est encore plus imprévisible :
           – Les perturbations énormes sur l’économie locale et la vie des gens, que ne peut manquer de causer la prédiction, dans un avenir proche, d’un évènement catastrophique. C’est un des soucis majeurs des sismologues californiens, qui sont sous la menace de procès redoutables dans le cas de prévisions incorrectes, dans un sens ou dans l’autre [1].
           – Les secours à apporter aux victimes.
           – L’information à donner à la population, son éducation en ce qui concerne le risque encouru.
           – L’interdiction souhaitable, et inapplicable dans la plupart des cas, de construction en zone dangereuse.

Mais des différences notables existent aussi :
           – Les risques sismiques peuvent être palliés dans une certaine mesure, si l’on peut contraindre à la construction d’immeubles résistant aux aléas. Le surcoût est acceptable dans les pays riches, hors de portée des habitants des pays pauvres. Mais même dans les premiers, l’obligation est souvent limitée aux bâtiments essentiels (hôpitaux, écoles…).
           – Par contre les risques volcaniques majeurs – ceux qui correspondent au volcanisme de type peléen, avec des nuées ardentes, ou ceux plus fréquents, aussi dangereux, [2] mais moins spectaculaires, liés aux torrents de boue (lahars) – ne peuvent être surmontés. Une seule défense est possible : l’évacuation. Les mesures à prendre concernent donc l’organisation du déplacement total de la population menacée, et son hébergement dans une région sûre. L’évacuation a un coût énorme. Il est donc essentiel de la retarder et de la limiter au maximum. C’est là qu’intervient, de la façon la plus nette, la responsabilité des scientifiques amenés à donner leur avis. La difficulté est presque insurmontable quand apparaît une incompatibilité entre le temps d’alerte – par exemple dans le cas du Vésuve, 48 heures pour la prévision du paroxysme éruptif – et le temps nécessaire à l’évacuation – une dizaine de jours au minimum dans ce cas [3]. Il faut aussi prendre en compte les limites opérationnelles [4] d’une évacuation totale.
           – Il peut arriver aussi qu’un séisme – comme celui de Tangshan en 1976 – se produise sur une faille non repérée ou inactive depuis des milliers d’années. Ce n’est jamais le cas d’un volcan.
           Le service volcanologique [5] de l’Institut de physique du Globe de Paris, chargé de la surveillance [6] des volcans antillais, a eu à intervenir lors de la crise sismo-volcanique de la soufrière de Guadeloupe, qui se produisit de 1975 à 1976, après une période calme de près de 30 ans [7]. Après plusieurs mois d’activité modérée, une véritable crise sismo-volcanique débuta en mars 7 [8]. Elle conduisit à la mise en place d’un plan ORSEC, puis après quelques éruptions phréatiques inquiétantes, à l’ordre d’évacuation immédiate du sud de l’île (75 000 personnes). Il est clair que les autorités durent prendre une décision importante sans être parfaitement éclairées, en présence de deux avis diamétralement opposés, et avec le souvenir de l’erreur commise, 74 ans avant, par celles de la Martinique [9]. Un des deux experts était un homme habitué à la vie des volcans, et confiant en la méthode de surveillance qu’il avait mise au point [10]. Son analyse de la situation [11] l’amenait à conclure que l’on disposait de jours, sinon de semaines, entre les premiers indices de réel danger et la décision d’évacuation. L’autre était un spécialiste des roches volcaniques, qui estima que des traces de lave récente étaient présentes dans les ejecta.
           Comme le fait remarquer L. Stieltjes [12] ” cette incertitude est normale pour des phénomènes aussi complexes. C’est d’avoir lancé le débat scientifique sur la place publique qui a jeté le trouble. D’ordinaire, il reste cantonné au sein de la cellule de crise, évitant ainsi d’alarmer inutilement la population. L’évacuation a été déclenchée par précaution, en se fondant sur l’hypothèse la plus pessimiste, bien qu’elle n’ait pas été bien argumentée “.
           Une technique a été mise au point pour rendre plus objective la prise de décision en présence d’avis différents des experts. C’est l’élaboration d’un jugement d’experts [13]. Nous renvoyons à un rapport de l’Autorité suédoise de protection des radiations [14] pour une définition de cette méthode, utilisée en particulier par l’US Nuclear Regulatory Commission (NRC) [15]. Il s’agit en fait de quantifier des probabilités subjectives, ce qui s’avère utile dans un certain nombre de cas, quand par exemple :
– Les données existent seulement pour des cas analogues
– Il y a des modèles ou des sources de données en conflit
– Le passage de l’échelle des expériences à celle des processus physiques n’est pas direct
– Les incertitudes sont trop élevées
– Il est probable que celles-ci seront connues par le public.

           Une fois la population du sud de Basse-Terre à l’abri [16], plusieurs équipes de géophysiciens purent déployer de nombreuses méthodes de surveillance. Elles ne purent que constater une décroissance de l’activité du volcan. Mais la définition du seuil en deçà duquel le risque est acceptable, n’a rien d’évident. La population fut maintenue hors de la zone plusieurs mois – et finalement sans raison – en dépit du rapport de la commission de surveillance qui en préconisait le retour, au moins pour 90 %.

           Cette crise a quand même eu des effets positifs :
           – D’une part la prise de conscience par les autorités françaises de la nécessité d’une préparation sérieuse. Citons encore L. Stieltjes [17] : ” le législateur a désormais élaboré une organisation et des règlements pour la gestion des risques majeurs, portant en particulier sur l’organisation de la sécurité civile et l’information préventive des populations (loi du 22 juillet 1987), l’assurance obligatoire sur les risques naturels (loi du 13 juillet 1982), et la création d’un comité interministériel permanent pour conseiller les autorités en cas d’éruption volcanique (plan de secours spécialisé Volcan tenant compte de différents scénarios d’éruptions possibles) “.
           – D’autre part la création et l’équipement complet d’observatoires volcanologiques, non seulement aux Antilles, mais aussi à la Réunion et aux Comores (Karthala, 1988).
           – On peut aussi penser que la conduite mal inspirée de cette crise a été utile aux autorités de Montserrat et à l’Observatoire Volcanologique [18], lors de la crise [19] qui a commencé dans cette île en 1992 et qui se poursuit encore.

           Parmi les pays les plus menacés, le Japon et l’Indonésie ont évidemment établi des programmes de surveillance des volcans et de prédiction de leurs éruptions [20]. Aux États-Unis le service Géologique fédéral (US Geological Survey) a établi un programme très complet (Volcano Hazards Program) [21]. La chaîne des Cascades, dans l’ouest du pays présente en effet des volcans très dangereux. On connaît le cas du Mount Saint Helens. L’éruption du 18/5/80 est due au glissement d’un flanc du volcan, la décompression du milieu sous-jacent permettant alors l’émission d’énormes nuées ardentes. Ce glissement fut peut-être provoqué par un séisme de magnitude 5,1 [22], mais il serait en fait [23] dû à l’action des gaz volcaniques qui dégraderaient les roches en argile. Ce serait alors un phénomène à craindre pour tous les volcans de ce type. Le volcan Mount Rainier est encore plus dangereux, car il domine de ses 4400 m l’importante ville de Seattle [24], et possède des glaciers énormes [25] dont la fonte engendrerait des coulées de boue dévastatrices. Un effort considérable est fait pour tenir la population au courant des risques et de leur évolution. Les habitants s’entraînent régulièrement lors d’exercices d’évacuation [26] ; les scientifiques ne dissimulent pas qu’au contraire des éruptions magmatiques, dont la préparation peut être suivie longtemps à l’avance, un effondrement catastrophique est pratiquement imprévisible.

           Il est normal que les organismes scientifiques s’interrogent sur les mesures prises pour assurer la surveillance, la conduite des opérations par leurs experts pendant la crise, la façon dont ils ont construit leur avis, ainsi que sur l’exploitation qui en a été faite par les autorités. A la suite de la crise de la Soufrière, les directions du CNRS, de l’Institut d’astronomie et de géophysique (INAG), et de l’Enseignement supérieur constituèrent une commission internationale d’enquête sur la gestion de la crise. Elle se transforma rapidement en une espèce de tribunal devant lequel Tazieff et moi dûmes comparaître.
Tazieff dut montrer que son départ provisoire de la Guadeloupe [27] était autorisé par les délais qu’il estimait valables entre détection d’un signal de danger et éruption majeure. De mon côté, il me fut facile de renvoyer à ces autorités mêmes, la responsabilité de l’insuffisance des moyens consacrés à la surveillance des volcans. Jusqu’à la mise en place de l’INAG par le CNRS, les moyens accordés étaient ridiculement faibles, à peine suffisants pour couvrir les dépenses courantes [28]. Si les crédits furent ensuite notablement augmentés, un seul poste d’ingénieur fut obtenu pendant ces cinq années [29]. Finalement la commission approuva l’analyse de la situation qui avait été faite compte tenu des moyens dont disposait l’IPGP.

           A l’heure actuelle, on peut dire que des moyens tout à fait suffisants ont été mis en place pour la surveillance de l’activité magmatique de nos quatre volcans. Toutes les disciplines géophysiques, géodésiques et géochimiques utilisables y sont mises en œuvre [30]. On peut compter de plus sur la solidarité des collègues étrangers, qui ne manquerait pas de se manifester en cas de crise. Par ailleurs la construction d’une base solide pour une prise de décision est maintenant bien admise.
Mais on a vu que l’on doit prendre en compte la possibilité d’explosions consécutives à des effondrements, pendant une crise qui n’aurait pas encore atteint son paroxysme. On peut alors s’interroger sur l’accompagnement de ces mesures techniques par une indispensable mobilisation de la population en Guadeloupe (ou en Martinique), comme elle a lieu dans l’état de Washington. Un effondrement sur la Soufrière (ou sur la Montagne Pelée) pourrait avoir des conséquences dramatiques même si la surveillance fonctionnait alors correctement.


  1. Lire par exemple : Earthquake prediction : a political problem ? (www.mines.edu/~rsnieder/predict_97.pdf)
    2. Voir par exemple http://volcanoes.usgs.gov/Hazards/What/Lahars/
    RuizLahars. html pour les lahars du Nevado del Ruiz qui le13/11/85 provoquèrent la mort de 23 000 habitants à Armero en Colombie.
    3. Un plan détaillé a été mis au point pour Naples et sa banlieue. L’importance de la population et l’anarchie de la construction sur les flancs mêmes du Vésuve, causeront de nombreux problèmes en cas de réveil du volcan. On peut craindre aussi que l’insuffisance des mesures d’information de la population ait des conséquences fatales en cas d’éruption majeure. De plus la population qui vit aux pieds du Vésuve ne semble pas disposée à obéir aux directives de la protection civile.
    4. En décembre 2000, lors d’une éruption du très menaçant Popocatépetl, c’est une centaine de milliers de personnes habitant au voisinage que l’on commença à évacuer et ce nombre est sans doute proche du maximum praticable. Or à Naples ce sont 600 000 personnes qui habitent dans la zone rouge à évacuer.
    5. Que je créai en 1972 et à la tête duquel je plaçais H. Tazieff, alors directeur de recherche au CNRS.
    6. C’est l’éruption catastrophique de la Montagne Pelée en 1902 qui avait conduit à l’installation d’un observatoire en Martinique. Mais son fonctionnement fut arrêté peu avant la crise de 1929-32, qui montra l’importance d’une surveillance permanente. Celle-ci fut confiée à l’IPGP. L’observatoire, installé au Morne des Cadets, resta longtemps avec un équipement insuffisant pour une telle mission (une seule station sismologique). En 1952, un laboratoire fut installé sur l’île voisine de la Guadeloupe, mais considéré comme une simple annexe de l’observatoire de la Martinique et lui aussi sous-équipé.
    7. En 1956 les éruptions phréatiques – dues à la mise sous pression de vapeur d’eau dans le massif – permirent d’obtenir enfin le raccordement du laboratoire au secteur électrique !
    8. Voir l’article Au-dessous du volcan de L. Stieltjes (www.cndp.fr/eedd/AleasEnjeux/pdf/n9/a & e_9_p_14_p_15.pdf).
    9. Qui avaient maintenu la population sur place, à cause d’élections imminentes. (28 000 victimes quelques minutes après l’émission des nuées ardentes à
    10 km de la ville)
    10. l’analyse des gaz émis ; malheureusement leur prélèvement à la source est difficile en cas d’éruption violente, et l’utilisation de télémesure encore problématique
    11. Dans son ” Rapport de la mission volcanologique au volcan de la Soufrière ” (13-24 juillet 1976) H. Tazieff donnait les raisons pour sa conclusion que la probabilité de toute éruption (dangereuse) avant plusieurs jours était voisine de zéro.
    – Aucune éruption violente de la Soufrière ne s’est produite dans la période historique (ce fut pourtant aussi le cas de celle de Montserrat, voir note 16)
    – Dans les soubassements de la Soufrière, peu de dépôts volcaniques provenant de nuées ardentes, ont été trouvés.
    – Le court évènement éruptif du 8 juillet, probablement phréatique, n’a pas affecté l’activité sismique.
    – La profondeur des foyers est restée comprise entre 2 et 6 km. Vue l’extrême viscosité du magma, un délai de plusieurs mois serait nécessaire pour qu’il s’approche dangereusement de la surface.
    – La température des gaz éruptifs est restée celle de l’eau bouillante.
    – En fait aucun matériel frais n’a été observé dans les ejecta.
    12. voir note 3.
    13. Les scientifiques de l’Observatoire volcanologique de Montserrat l’ont appliquée en 1995 lors de la crise de la Soufrière, le volcan de cette petite île (14 km x 10 km), à 55 km au nord-ouest de la Guadeloupe. Citons-les : ” The wide range of opinions on various scenarios for explosive activity reflect both some teething problems now being recognised in the elicitation approach and considerable uncertainty in the scientific understanding of the exact circumstances which lead to an explosive eruption and on the conditions which determine the intensity of such an eruption “. Voir http://www.geo.mtu.edu/volcanoes/west.indies/soufriere/govt/miscdocs/1997088overview. html
    14. expert judgement elicitation en anglais. www.ssi.se/ssi_rapporter/pdf/ssi_rapp_2002_19.pdf
    15. voir par exemple un résumé dans www.nrc.gov/reading-rm/doc-collections/nuregs/staff/sr1563/
    16. mais placée pendant près de six mois dans des conditions déplorables. (voir note 3).
    17. voir note 3.
    18. voir le site www.mvo.ms
    19. La Soufrière de Montserrat subit une première éruption phréatique importante en août 1995. Il fut alors conseillé aux habitants d’évacuer le sud de l’île. A partir de novembre se construisit lentement un dôme andésitique, analogue à l’aiguille de la Montagne Pelée de 1902, et de la lave apparut. Ce n’est pourtant que le 1/12/95 que fut décidée l’évacuation des habitants de Plymouth, la capitale. Leur retour fut permis en janvier 1996. Mais en avril des nuées ardentes accompagnèrent l’éboulement d’une face du dôme. L’ordre d’évacuation fut donné une seconde fois. La moitié des 10000 habitants partit vers le nord de l’île, le reste vers l’île voisine d’Antigua. En août 1997, Plymouth fut ensevelie sous les nuées (coulant à 160 km/h et à près de 1000°). La première explosion magmatique se produisit le 17/9.
    Il faut remarquer qu’il n’y a pas eu formation de dôme au sommet de la Soufrière de Guadeloupe.
    20. http://www.eri.u-tokyo.ac.jp/KAZANKYO/n_report/index. html, http://www.vsi.esdm.go.id/
    21. Voir l’excellent site : http://volcanoes.usgs.gov/
    22. http://volcano.und.edu/vwdocs/msh/llc/cs/eae.html
    23. voir par exemple http://www.savoirs.essonne.fr/index.php
    24. l’agglomération compte 2,5 millions d’habitants et est le siège de puissantes industries (Microsoft, Boeing…)
    25. 80 % du volume des glaces des EUA hors Alaska ;
    http://vulcan.wr.usgs.gov/Volcanoes/Cascades/volcanoes_cascade_range. html#rainier
    26. itinéraires d’évacuation fléchés sur les routes, visites sur le terrain afin de constater les dégâts des éruptions précédentes…
    27. On trouvera son argumentation sous forme de lettre à l’éditeur dans Journal of Volcanology and Geothermal Research. 8 (1980) 3-6. Pour cet ” abandon de poste dans le danger “, le nouveau directeur de l’IPGP, C. Allègre, le révoqua de sa responsabilité au service de volcanologie. Tazieff gagna le procès qu’il lui intenta pour ce fait.
    28. Comme Tazieff et moi le signalions en 1972, dans notre rapport sur l’état des installations les crédits annuels de fonctionnement étaient de 45 kF en 1971 pour les deux observatoires, 150 kF ensuite.
    29. Qui, servant à recruter un collaborateur de Tazieff, n’augmenta pas le personnel effectivement disponible.
    30. Voir le site de l’IPGP : http://www.ipgp.jussieu.fr/index2.html

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