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Tribune après la Carte blanche de François Graner

Après la Carte blanche “Faut-il interdire la recherche ?”

La modération des débats lors de la CB de François Graner du 20 février 2024 a permis de préciser sans ambiguïté la position de l’UR vis-à-vis de la science. Elle a suscité le commentaire suivant d’Hélène Langevin que nous retranscrivons ci-dessous :

François Graner reprend pour sa Carte blanche le titre de son article dans Raison présente « Faut-il arrêter la recherche ». Évidemment qu’il faudrait lire ce titre au second degré. Mais la confusion que l’on entretient sur ce qu’est la recherche ou sur ce que veut dire le mot science est extrêmement dangereuse. Et du texte de Graner, si on le prend au sérieux, la conclusion que l’on peut tirer est aussi qu’il faudrait mieux arrêter la recherche. Et il sera lu aussi au premier degré par des citoyens de la société civile…

Les personnels de la recherche face aux défis environnementaux

LA RESPONSABILITÉ DES SCIENTIFIQUES

 La société interpelle le scientifique et le politique sur les conditions de vie dans le domaine de la santé. À ces demandes se rajoutent des questions, très pressantes aujourd’hui, sur la qualité de l’environnement, avec des inquiétudes sur le changement climatique, la maîtrise d’une énergie décarbonée et le respect de la biodiversité. On attend du scientifique qu’il contribue à trouver des solutions, à proposer des initiatives et qu’il participe à l’élaboration d’une politique qui puisse satisfaire les objectifs de développement durable énoncés par l’ONU dans son agenda 2030.
Les chercheurs[2] contribuent largement à la définition de l’impact environnemental des activités humaines. Ainsi, pour le réchauffement climatique, la recherche scientifique a été mise à forte contribution pour aboutir aux conclusions du premier volet du dernier rapport du GIEC en août 2022[3]. Dans un souci de réflexivité et de responsabilité individuelle et collective, la communauté scientifique elle-même est appelée à repenser en profondeur d’une part ses pratiques, d’autre part ses finalités et ses valeurs, pour les mettre en cohérence avec l’ensemble des défis environnementaux auxquels la planète est aujourd’hui confrontée…

Disparition de Gabriel Gohau

Nous avons la tristesse de vous faire part du décès de Gabriel Gohau, fidèle collaborateur de l’Union rationaliste depuis 1959.
Gabriel Gohau, président du Comité français d’histoire de la géologie de 1996 à 2016, a mené d’importantes recherches dans ce domaine, en parallèle avec sa carrière de professeur au Lycée Janson de Sailly. Il est l’un des fondateurs de Raison Présente et a longtemps contribué aux travaux du comité de rédaction de la revue.

Roger Martin du Gard et le rationalisme

Roger Martin du Gard fut un écrivain très apprécié, prix Nobel de littérature, aujourd’hui quelque peu oublié, il est encore lu cependant. On sait qu’il se déclara athée, et il le resta jusqu’à la mort, même si la question de Dieu ou de la religion l’a préoccupé tout au long de sa vie. Nous disposons maintenant de son Journal, de sa correspondance générale, de sa correspondance avec Copeau, Gide, Dabit… Surtout son roman inachevé Maumort a été publié (la version intégrale en Pléiade), il est donc possible actuellement de cerner au mieux la pensée de Roger Martin du Gard.
Ce fut un matérialiste, lecteur de Renan, Taine, Le Dantec et aussi de Montaigne, mais il se déclara toujours comme un piètre penseur, ce qui peut surprendre de la part d’un écrivain qui, dans ses romans, a semblé défendre des thèses. De formation, il est chartiste, passionné par la documentation, aimant la précision : son style, fluide et charpenté s’adapte à ce goût pour l’objectivité et, dans son Journal, a priori écrit intime, on retrouve ce besoin de clarté, comme s’il écrivait pour un lecteur qui n’est autre que lui-même.
Roger Martin du Gard prétend ne pas comprendre les philosophes et d’ailleurs il avoue, dans son Journal, éviter les relations intellectuelles, prétendant se sentir inférieur aux grands penseurs qu’il a l’occasion de croiser. Son athéisme ne serait pas la conséquence d’une réflexion mais plutôt comme un atavisme ne dépendant pas de lui.
Qu’en est-il vraiment ? Faut-il croire l’auteur ou supposer qu’il serait plus philosophe qu’il voudrait bien l’avouer, mais cachant ses spéculations par pudeur ? Martin du Gard a le goût du secret, toutefois il consent à se livrer dans son Journal intime mais il est difficile de conclure…

31 ans de prison et 154 coups de fouet pour la lauréate du prix Nobel de la paix

< PÉTITION >
Liberté pour Narges Mohammadi, lauréate du prix Nobel de la paix “Femme, Vie, Liberté”
Signer la pétition sur Change.org

Narges Mohammadi, une militante iranienne, vient de recevoir le prix Nobel de la paix pour sa lutte contre l’oppression des femmes en Iran. Mais elle n’a pas pu recevoir le prix parce qu’elle est toujours emprisonnée à la prison d’Ervin, en Iran, où elle fait la grève de la faim. Le prix a été accepté par les enfants de Narges, Kiana et Ali, à Oslo. Ils ont lu le message de leur mère, qui disait que la résistance non violente devait se poursuivre.

En raison de sa lutte pour la liberté des femmes iraniennes, Narges a été arrêtée 13 fois et condamnée 5 fois, pour un total de 31 ans de prison et 154 coups de fouet.
Signez la pétition demandant au gouvernement français et à l’Union européenne de libérer Narges et toutes les autres personnes détenues illégalement et condamnées à mort par le régime iranien…

Vérités et contrevérités sur l’immigration

À l’occasion du débat sur le projet de loi Darmanin
Vérités et contrevérités sur l’immigration

François Héran, titulaire de la chaire Migrations et sociétés et Président de l’Institut Convergences Migrations présente à l’occasion du débat sur le projet de loi Darmanin les vérités et contrevérités sur l’immigration en France.
Le projet de loi Immigration et asile, présenté au Conseil des ministres en février 2023 par Gérald Darmanin, ministre de l’Intérieur, et amendé par la Commission des lois du Sénat en mars 2023, doit être finalement débattu par les sénateurs le 6 décembre 2023. Or les débats et controverses autour de ce projet manient sans cesse des arguments chiffrés, qui interpellent les chercheurs en statistique sociale et en économie. Leur devoir est de vérifier les assertions chiffrées de la sphère politique…

La loi de 2004 est-elle une bonne loi ?

Depuis sa création, l’Union rationaliste lutte pour que l’État demeure laïc, et de nombreux articles ont été consacrés à la laïcité dans les Cahiers. Si les principes de liberté de conscience et de liberté de religion sont unanimement soutenus au sein de l’UR, il n’en va pas de même dès lors qu’on passe à des aspects plus pratiques, comme celui des signes religieux ostensibles dans les écoles de la République, que la loi du 15 mars 2004 codifie, et qui fait encore, avec la question du port de l’abaya, l’objet d’une actualité récente. Jacques Burger nous le rappelle dans son commentaire…

Alain Policar nous livre aujourd’hui une analyse claire et très détaillée, et hors de toute controverse, des lectures qui ont pu être faites des conclusions des travaux de la Commission Stasi. Son point de vue pourra ne pas être entièrement partagé, mais il constitue un important apport au débat.

Tribune de François Héran

Notre président François Héran prend position : « Sur l’immigration, abandonnons les vieilles rengaines et prenons la mesure du monde tel qu’il est »
Chiffres à l’appui, le sociologue, titulaire de la chaire Migrations et sociétés au Collège de France, démonte, dans une tribune au « Monde », les mythes et clichés sur la supposée « hyperattractivité » du système social français pour les candidats à l’immigration…

Débat sur la géo-ingénierie

> DOCUMENT <

Deux grandes familles de projets de géo-ingénierie : les émissions négatives de CO2 et l’amoindrissement de l’effet de serre.
Les accords de Paris ont pour objectif de limiter l’augmentation de
température moyenne de l’atmosphère due au réchauffement climatique sous le seuil de 2°C de plus que sa valeur préindustrielle (moyenne entre 1850 et 1900). Depuis 2018, le rapport spécial du GIEC commandé par les
« petits pays » a abaissé ce seuil à 1,5°C, démontrant qu’un réchauffement de 2°C mettrait particulièrement en danger les zones intertropicales et polaires. Dans les deux cas, mais encore plus dans le second puisqu’il s’agit d’une réduction plus drastique, remplir les objectifs fixés impose des « émissions négatives » c’est-à-dire de piéger (ou d’éliminer) du CO2 de l’atmosphère …

La question de l’eau dans le monde : faut-il s’angoisser ?

> DOCUMENT <

Il y a deux fois plus d’eau superficielle et souterraine que de terres émergées sur la planète qui porte donc un nom usurpé. Une quantité infime est disponible pour les usages dont l’accroissement est encore plus rapide que celui de la démographie. Le stress hydrique (quotient entre des ressources économiquement disponibles et le nombre d’habitants) est facteur d’angoisse …