Des valeurs du vingt et unième siècle ?
L’actualité est riche en évènements qui interpellent sur les références qui tendent à s’imposer à notre époque. Citons en quelques unes, d’un jugement sur le divorce au rappel à l’ordre de la commission Copé.
Comment ne pas être stupéfait et indigné en apprenant qu’il s’est trouvé un tribunal français pour annuler un mariage au motif que la jeune mariée aurait menti sur sa virginité ! Et de se référer à un jugement prononcé au dix-neuvième siècle comme explication. Ce serait risible, si ce n’était pas si grave. C’est encourager les jeunes musulmanes à se précipiter dans les hôpitaux pour retrouver le droit au « respect » du futur mari et de la communauté. C’est donner droit en France à des préjugés ancestraux et risquer de les promouvoir. Pour éviter de critiquer ce jugement scandaleux on nous exhume des exemples d’autres motifs d’annulation ou de divorce relevant de l’intimité : il serait temps de « dépoussiérer » la jurisprudence, sauf à faire du mariage une pratique d’expression des intégrismes…