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Publications et médias

Thématique

Le monde a ses raisons. La physique au cœur du quotidien

Comment se fait-il que les meilleurs archers parviennent, une fois sur deux, à atteindre une cible de dix centimètres de diamètre placée à soixante-dix mètres, alors que la flèche est soumise dès qu’elle est lâchée à une série de perturbations complexes ? Pourquoi est-il si facile de tenir en équilibre en roulant à vélo – une fois passée la période d’apprentissage – alors que c’est quasiment impossible à l’arrêt ? Comment est-il possible de chauffer une maison en prenant de la chaleur à l’extérieur, où il fait plus froid qu’à l’intérieur ? Pourquoi l’eau éteint-elle les incendies, et est-ce toujours vrai ? Pourquoi la force de frottement qu’il faut vaincre pour déplacer une brique posée sur le sol en la poussant du pied ne dépend-elle que du poids de la brique et non de l’aire de la surface de contact ? Pourquoi

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France Culture

L’année Darwin

Emmanuelle Huisman-Perrin reçoit Gabriel Gohau, historien des sciences, qui évoque l’année Darwin.

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Faut-il avoir peur de la science ?

En guise de liminaire, je voudrais que vous gardiez en tête un autre titre que j’aurais pu proposer pour cette conférence[1], et qui, par effet miroir, relativisera tous mes propos : « Devrions-nous souhaiter la fin ou l’arrêt de la science ? ». Imaginez, en somme, qu’à partir de demain, il n’y ait plus de techniciens, d’ingénieurs, de chercheurs, plus non plus d’anesthésie chez le dentiste, plus de laser plus soigner les décollements de la rétine et toutes sortes d’autres choses, etc.

Je sais bien que, parfois, nous voudrions retourner à la nature brute, mais à la condition expresse de pouvoir emporter des vêtements en textile synthétique, une carte de crédit, un téléphone portable et un sac à dos rempli d’antibiotiques…

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A propos des ravages de dogmatismes en tous genres

Nous terminions l’éditorial de février en pointant l’incongruité de l’accord de reconnaissance par la République laïque des diplômes délivrés par les « universités » catholiques en France. Le Vatican, en la personne de Benoît XVI, fait encore l’actualité en ce mois de mars. La levée de l’excommunication du courant intégriste de l’Eglise interrogeait la société, au delà des catholiques, sur la signification qu’il convenait de donner à cette contre réforme. Cette décision la scandalisa lorsqu’il apparut qu’elle s’appliquait, en toute connaissance de cause, à un évêque négationniste. Le scandale prit une ampleur nouvelle lorsque Benoît XVI crut bon d’approuver l’excommunication prononcée (et rapportée depuis) au Brésil contre les médecins et la mère « coupables » de l’avortement d’une enfant de neuf ans, victime d’un viol…

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Enseigner la science aux enfants ?

Invité naguère à une journée d’études d’un grand parti politique français consacrée au thème de L’Éducation scolaire, je voulus noter sur mon carnet — en petites barres additionnées par cinq, genre élection — le nombre de fois que le mot « science » serait prononcé par les orateurs, presque tous des noms connus, car je craignais qu’il ne le fût peu. Le résultat du décompte dépassa la plus pessimiste de mes attentes : ce nombre fut exactement, pour toute la journée, zéro [1]. Ce qui me renvoya, par la pensée, au souvenir de cet Ambassadeur de France qui, en sa Résidence, apprenant que j’étais scientifique, m’avait déclaré : « Ah oui, la science, c’est bien, la science [air poli] !.. Mais remarquez, à mon niveau, c’est tout à fait inutile [air pénétré] : de mes études, mon seul souvenir en est la règle de trois [rire]. Hé bien, cela ne m’a nullement gêné dans ma carrière…

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La France fille ainée du sectarisme anti-OGM

L’Autorité Européenne de Sécurité des Aliments (EFSA) a rejeté le 29 octobre 2008 les arguments du gouvernement français, sensés justifier scientifiquement – conformément à la réglementation européenne – sa clause de sauvegarde interdisant la culture du seul maïs transgénique cultivé en Europe (le MON810, autoprotégé contre des insectes ravageurs). L’interdiction ne sera pas levée pour autant…
Rappelons tout d’abord certains événements antérieurs.
Le 8 janvier 2008, lors d’une conférence de presse, le Président de la République promet que la clause de sauvegarde sera enclenchée en cas de « doutes sérieux » sur ce maïs.
Dès le lendemain, le Sénateur Legrand, Président du Comité de préfiguration de la Haute Autorité sur les biotechnologies (CPHA), annonce que ce dernier a conclu à des « doutes sérieux »…

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Qu’est-ce qu’une vérité scientifique ?

Riche d’erreurs voire d’errements, l’histoire des sciences conduit à interroger la notion de vérité scientifique. Celle-ci n’en reste pas moins le meilleur outil pour saisir le monde.[1]
A priori, tout est simple : la notion de vérité scientifique repose, depuis que Galilée l’a formalisée, sur la démarche expérimentale. Dans leur très grande majorité, les scientifiques partagent le point de vue exprimé, comme toujours de manière claire et forte, par Richard Feynman dans ses célèbres Feynman’s lectures : « Le principe de la science, sa définition presque, sont les suivants : le test de toute connaissance est l’expérience. L’expérience est le seul juge de la vérité scientifique. »
Les scientifiques ne peuvent donc affirmer que quelque chose est « vrai » que s’ils sont capables de le démontrer expérimentalement, et de montrer que chaque fois qu’ils répètent l’expérience ils retrouvent le même résultat. La logique de la démarche est donc souvent la suivante : un processus, lui-même créatif, conduit à formuler une hypothèse sur un phénomène ou un mécanisme. Sur la base de cette hypothèse, un protocole expérimental est bâti, dont le résultat doit permettre de valider l’hypothèse ou de la réfuter. En ce sens, pour croire à une théorie scientifique, Karl Popper soutenait qu’il faut pouvoir la réfuter, c’est-à-dire montrer qu’il existe des observations potentielles qui, si elles étaient réalisées et avérées, prouveraient rationnellement que la théorie était fausse. C’est ainsi que l’héliocentrisme a permis de réfuter le géocentrisme à partir de l’hypothèse de Copernic, des observations de Tycho Brahé, des lois de Kepler et de leur établissement comme résultat de la force de gravitation par Newton…

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La science, garante de la démocratie ?

Si la compétence donne des droits, elle ne peut s’imposer sans débats démocratiques ni concertation à tous les niveaux. D’où la nécessité de former des citoyens éclairés.
La science est d’abord recherche de connaissances nouvelles, travail d’approfondissement et de transformation des concepts qui les coordonnent. Le terme de science renvoie aussi à des recherches appliquées, au développement technologique. Parallèlement, la démocratie ne répond qu’imparfaitement à la définition d’Abraham Lincoln : « le gouvernement du Peuple, par le Peuple, pour le Peuple. » Elle conjugue plus modestement les idées de souveraineté du peuple et d’élection de ses représentants, de débats entre citoyens égaux, de liberté indispensable aux débats, d’espaces d’initiatives pour les individus et les groupes…

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Les chantiers ne manquent pas !

L’Union rationaliste a été créée en 1930 par des scientifiques et des universitaires impliqués dans les combats progressistes de leur temps. Elle se mobilise alors autour d’un objectif : « faire connaître dans le grand public l’esprit et les méthodes de la science ». Elle rappelle et défend le rôle fondamental de la raison dans l’aventure humaine, face au mépris de la raison et de la culture affiché par le fascisme triomphant. La raison, la science et la culture sous-tendent toujours les différents objectifs de l’Union rationaliste aujourd’hui : la lutte contre les irrationalismes et pour la laïcité, la nécessaire refondation des rapports de la science et de la société, la défense de la recherche fondamentale, et enfin la promotion d’une culture humaniste intégrant la science dans la culture générale…

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Manifeste : La raison, la recherche scientifique et l’avenir de la planète

L’aventure humaine ne saurait être dissociée du rôle fondamental de la raison. Cet exercice d’une fonction critique fondée sur le libre examen du réel, s’il est indispensable à la science, l’est tout autant pour faire progresser la démocratie.
 Le rôle de la science et la notion même de progrès sont aujourd’hui contestés. Beaucoup reconnaissent que le progrès scientifique a contribué à rendre possible l’allongement considérable de l’espérance de vie et l’amélioration du niveau de vie moyen dans les pays développés, et dans une moindre mesure dans le reste du monde. Mais ils constatent aussi que le développement de l’économie que ces progrès ont permis n’a pas fait disparaître l’inacceptable misère…

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Grenelle de l’environnement et plantes génétiquement modifiées

A tort ou à raison, l’opinion publique européenne s’inquiète de l’utilisation de la transgénèse végétale, notamment comme outil d’amélioration variétale des plantes destinées à l’alimentation (plantes génétiquement modifiées ou PGM, organismes génétiquement modifiées ou OGM). Cette inquiétude se traduit par des demandes d’informations dignes de confiance (quelles sont nos connaissances scientifiques, leurs limites ?) et une exigence de liberté de choix (étiquetage des produits contenant des PGM ou des produits dérivés). Certains groupes de la société civile organisée souhaitent être associés aux décisions réglementaires, voire, pour certains, obtenir une interdiction durable de la culture et de l’utilisation des PGM…

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Il est urgent de réagir

L’Union rationaliste présente à tous les visiteurs du site ses meilleurs voeux pour l’année 2008. Nous les appelons à nous écrire pour nous faire part de leurs suggestions et de leurs critiques. L’union rationaliste, qui n’est pas une organisation politique, met dans l’exercice de la raison en démocratie ses espoirs d’amélioration de la qualité de vie de tous en France et dans le monde. Dans cet esprit, nous sommes convaincus que des initiatives beaucoup plus nombreuses et résolues sont nécessaires  autour de quatre grands objectifs :

promouvoir les démarches rationnelles ;
refonder les rapports de la science et de la société ;
développer la laïcité ;
promouvoir une culture humaniste…

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Culture scientifique, culture et démocratie

La science est malheureusement aujourd’hui, pour l’essentiel, un domaine extérieur à la culture y compris celle des « élites » intellectuelles et politiques. Cette situation, qui n’est certes pas entièrement nouvelle, interroge en ce début de xxie siècle. Elle a de quoi inquiéter alors que la science et la technologie jouent un rôle plus grand que jamais. Les sociétés modernes affichent des besoins croissants de chercheurs, d’ingénieurs et de techniciens. Or, de nombreux rapports pointent depuis quelques temps une désaffection des jeunes pour les métiers scientifiques, en France, mais aussi en Europe et aux États-Unis. Ces contradictions, la trop faible pénétration de la culture scientifique dans les différentes couches de la population ont de multiples causes, parmi lesquelles il faut mentionner des attitudes de méfiance envers la science, jugée « responsable » d’un mode de développement économique déstabilisateur…

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Pour une embellie durable de la recherche

Introduction
Le débat autour de la recherche scientifique prend depuis quelques années une importance croissante. Pourquoi faire de la recherche, comment, avec quelles ressources et à quel niveau, sous quel contrôle, avec quelle éthique ? En France, la réflexion sur ces questions a associé récemment une part importante de la communauté concernée. L’expression des candidats aux Élections présidentielles sur la recherche a été plus forte, plus contrastée et souvent plus précise qu’il n’était coutume, et le dossier que lui a consacré la revue Nature dans son numéro du 19 avril 2007 a reflété à sa manière que ce que fait et décidera de faire la France en matière de recherche est observé avec attention hors de l’Hexagone. Notre pays est à un tournant de sa politique de production et de diffusion du savoir. Je voudrais indiquer dans cet article mon point de vue sur quelques aspects que je considère comme essentiels, sans prétendre en aucune manière à l’exhaustivité…

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Le débat nucléaire entre science, mythes et sagesse des nations ; la question des déchets

Les réactions des Français à l’égard des déchets nucléaires sont souvent qualifiées d’irrationnelles, Quand on les interroge longuement, il apparaît, certes, que, pour la plupart, ils n’ont qu’une connaissance fort sommaire des aspects techniques de la question et font largement appel à des représentations mythiques. Mais, pour se faire un point de vue, ils s’appuient également sur des éléments de sagesse des nations, sur une expérience des hommes et sur des réflexions éthiques dont les experts gagneraient à tenir compte…

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Le livre blanc et le livre noir de la psychanalyse

« Ce qui distingue l’homme de science, ce n’est pas ce qu’il croit, mais comment et pourquoi il le croit. Ses croyances sont sujettes à révision, et non dogmatiques ; elles sont basées sur la preuve et non sur l’autorité ou l’intuition. » Bertrand Russell.
Un débat public est à présent ouvert entre partisans et adversaires de la psychanalyse, débat qui, il est vrai, a eu lieu il y a belle lurette dans d’autres pays occidentaux. Après la publication, l’an passé, du Livre Noir de la Psychanalyse [1], voilà que paraît l’Anti Livre Noir de la Psychanalyse [2]. On ne peut donc que s’en féliciter, puisque la lecture de ces deux volumes, thèse et antithèse, devrait nous permettre de départager les opposants, de donner raison — partiellement ou totalement — soit aux uns, soit aux autres, ou encore de les renvoyer dos à dos…

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La science face aux obscurantismes

Actuellement, en France ou en Belgique par exemple, certains élèves refusent d’assister à des cours de biologie sous prétexte qu’ils ne seraient pas en conformité avec leurs convictions religieuses. Début février dernier, des étudiants marocains de l’université d’Amsterdam ont refusé que le professeur de biologie donne un cours sur la théorie de l’évolution[1]. Ce type de comportement, refus de certaines théories scientifiques, peur de perdre ses certitudes, est apparu avec la montée des islamistes, au moment de la révolution iranienne…

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Des scientifiques devant leurs responsabilités : Le cas des éruptions volcaniques

La responsabilité des scientifiques devant des risques d’origine tant naturelle qu’humaine, est à l’ordre du jour. C’est en biologie qu’elle est le plus régulièrement évoquée. Des problèmes comme ceux posés par les maladies transmises par transfusion sanguine, la maladie de Creutzfeld-Jacob, les épidémies ou pandémies, les OGM, sont trop connus pour qu’il soit nécessaire d’insister. Dans certains cas, l’indépendance des scientifiques compétents par rapport à leurs autorités de tutelle a été mise en question, comme pour la pollution des sols due à l’explosion de Tchernobyl. Dans d’autres, la surdité de ces autorités devant leurs avertissements répétés est aveuglante, comme pour le cyclone Katrina. Ou bien des méthodes efficaces pour prévenir les effets les plus nocifs d’un phénomène naturel n’ont pas été mises en place quand elles concernaient des populations trop pauvres, comme pour le tsunami de Banda Aceh. Nous limiterons notre propos aux risques relevant de la géophysique interne, et plus précisément aux éruptions volcaniques…

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