Articles

« Le rationalisme d’hier à demain » : le livre de votre été.

Cet ouvrage, publié pour le 80ème anniversaire de l’Union rationaliste, rassemble un large choix d’articles écrits depuis les années 30 jusqu’à nos jours. Ils portent sur les thèmes suivants : le rationalisme, la science et la société, la laïcité. Le choix d’écrits publiés dans les Cahiers Rationalistes, jalons marquants de l’expression du rationalisme, est clôturé par les témoignages de quelques grands noms. Cet ouvrage est tourné vers l’avenir : le rationalisme moderne est un outil incontournable pour qui veut aborder de manière constructive les grandes questions de société…

L’intolérance catholique, 1750-1770

« […] certaines tendances actuelles des grandes religions “du Livre” s’opposent sans merci quand il s’agit d’imposer sa Vérité au détriment de l’autre. Chacun a sa stratégie propre d’opposition ou de dialogue avec ses concurrents, de conquête de nouveaux fidèles et d’exclusion des mauvais croyants par excommunication, condamnation, fatwah ; mais toutes ont le même ennemi : la philosophie des Lumières, la sécularisation des sociétés, la culture laïque en un mot. Un nouvel œcuménisme se fait jour, qui est double : classiquement contre le principe de laïcité et de neutralité religieuse de l’État, mais aussi contre l’idée que la foi serait une affaire de conscience et de convictions personnelles. »

Est-il possible d’échapper au « fait religieux » ?

La négation de l’individu dans la mise en place de l’enseignement du fait religieux

De nombreux promoteurs de l’« enseignement du fait religieux à l’école publique » insistent sur l’aspect supra-individuel du fait religieux. Par exemple, Régis Debray, auteur d’un rapport ministériel en 2002, parle de fait social total qui déborde l’inclination individuelle ; de dimension structurante, identitaire et collective ; de réalité communautaire ; de la chair des sociétés…

La France, une république laïque et moderne ?

Chacun a en mémoire la nouvelle ardeur du gouvernement pour défendre la laïcité offensée par des traditions importées avec la deuxième religion de France. Les mêmes cependant ont cru bon d’envoyer une délégation officielle (le Premier ministre accompagné de messieurs Juppé et Guéant) à la cérémonie de béatification de Jean-Paul II à Rome, le premier mai dernier. Des circonstances historiques expliquent, certes, sans pour autant justifier le fait, que le chef de l’Église catholique bénéficie d’un statut de chef d’État auquel seraient dus des égards particuliers. Il ne s’agit ici même pas de cela. La présence de la France à une cérémonie de béatification, cérémonie religieuse entre toutes, est une provocation pour tous les athées, agnostiques, juifs, protestants, musulmans,…

Des doses repère et des valeurs de référence

Des sites officiels, tels que celui de Institut de radioprotection et de sécurité nucléaire (IRSN)donnent des explications détaillées sur les unités utilisées pour mesurer les doses de rayonnement reçus lors d’une irradiation et les activités de produits radioactifs.

Les doses sont exprimées en Sievert (Sv), millisievert (mSv) ou microsievert (µSv).
Les études épidémiologiques ont conduit à estimer l’excès de cancer par rapport à la normale à environ 5% de cancer supplémentaires par Sievert distribué dans un groupe ayant subi une irradiation. Les études n’ont pu apporter des preuves d’effet cancérigène pour des doses inférieures à 100 mSv.

Catastrophe nucléaire au Japon

Le Japon a subi un très fort séisme, le plus important depuis très longtemps, qui apparemment a causé peu de dégâts. On peut être admiratif devant l’efficacité des constructions antisismiques réalisées par les Japonais. Par contre l’énorme tsunami qui a suivi a englouti des villes entières causant des dommages que les Japonais mettront longtemps à faire disparaitre. Ce tsunami est également responsable des importantes dégradations des systèmes de refroidissement de la centrale de Fukushima, aboutissant à une catastrophe nucléaire d’un niveau comparable celle de Three Mile Island aux USA, mais d’un niveau moindre que celle de Tchernobyl dans l’ex URSS. Ce dernier réacteur était en fonctionnement au moment de l’accident alors que ceux de Fukushima s’étaient arrêtés automatiquement lors du séisme…

Une école à bout de souffle

Il fut un temps ou la sélection était telle que l’on garantissait aux enseignants de leur «livrer» des classes, sinon homogènes, du moins raisonnablement hétérogènes : les «milieux de classe» étaient majoritaires et donnaient à l’ensemble une stabilité qui permettait d’avancer sans trop de chaos. Cette «hétérogénéité contrôlée» n’était pas simplement d’ordre social ; elle tenait au fait qu’une majorité d’élèves partageaient une certaine idée de l’école et étaient convaincus de la nécessité d’y venir. L’école était considérée comme un lieu particulier ; on s’y comportait de façon particulière. On en acceptait les règles, on se soumettait à ses rituels par crainte plus que par plaisir, mais sans exaspération. En bref, les élèves entraient en petit nombre en sixième en possédant les rudiments de leurs métiers d’élèves…

Réflexions et questions après les événements du Japon. Catastrophes naturelles et accident nucléaire

Le Japon vient de connaître un enchaînement de catastrophes. Le 12 mars, un séisme d’intensité exceptionnelle (9 sur l’échelle de Richter) a provoqué un tsunami dont l’amplitude a dépassé celles connues dans le pays de mémoire d’homme. Il s’en est aussi suivi sur le site de Fukushima un accident nucléaire d’une extrême gravité, faisant craindre le pire.

Culture scientifique et humanisme

L’orientation de l’enseignement résulte de la conception que l’on se fait de la culture générale et des humanités, c’est-à-dire de la formation de l’homme en général, en lui donnant une capacité d’adaptation – en dehors de toute spécialisation – aux diverses activités. Pour définir différents types de culture le thème des humanités a été utilisé de multiples façons…

L’Union rationaliste et le principe de précaution

Nous savons que le progrès scientifique n’entraîne pas automatiquement celui de la société, mais nous affirmons qu’il en est plus que jamais une condition nécessaire. On ne saurait agir efficacement face aux problèmes d’environnement sans des efforts à long terme pour mieux comprendre notre monde…