Faire barrage à l’extrême droite et à la haine de l’autre : la vocation des rationalistes
La droite-extrême installe la peur du “grand remplacement”
Les manœuvres de l’extrême droite se multiplient. Elle attise la violence et installe progressivement une idéologie raciste et nationaliste dont les motivations affichées échappent à la raison mais risquent de conduire au désastre.
Le maire de Saint-Brévin-les Pins est gravement harcelé pendant des mois, notamment par des militants d’extrême droite extérieurs à la commune, pour un projet d’installation d’un centre d’accueil de demandeurs d’asile. Ce projet était demandé par l’État, qui a refusé plusieurs fois d’intervenir. Le maire démissionne après l’incendie de sa maison en pleine nuit. Le pouvoir reste silencieux pendant des semaines. Des journalistes progressistes sont menacés de mort, voire objet d’attentats (roues dévissées, attaques aux personnes), des œuvres d’artistes engagés sont détruites. De véritables répressions sont mises en place, avec constitution de corps de police (BRAV-M) et CRS particulièrement violents, pour intervenir au cours de manifestations pacifiques. Des groupes isolés mais explicitement néo-nazis (insignes, banderoles, slogans) défilent dans Paris et en province sans intervention des forces de l’ordre. Cette montée d’une violence combinée à la passivité ou à la bienveillance de certaines autorités – y compris ministérielles – est d’une exceptionnelle gravité…