Est-il nécessaire d’établir la liste des phénomènes météorologiques ou climatiques extrêmes observés ces derniers mois pour se convaincre qu’il est urgent de mettre un terme au réchauffement de notre planète ? Bien que la température moyenne de la surface de Terre n’ait augmenté que de 1 degré depuis les années 1880-1900, de tels événements se multiplient : épisodes de canicule, pluies diluviennes, mini-tornades dans nos régions, couche de deux mètres de grêlons à Guadalajara (Mexique) en juin, sécheresse exceptionnellement sévère en Inde, fonte accélérée de la banquise arctique... Et la puissance destructrice de certains de ces événements n’est que trop évidente.
C’est avec beaucoup de tristesse que nous avons appris le décès de notre ami Michel Petit, vice-président de l’Union rationaliste de 2004 à 2007. Chercheur en physique des plasmas spatiaux au début de sa carrière, Michel Petit avait exercé au fil de son parcours, de nombreuses responsabilités scientifiques, au CNRS où il présida à la naissance de l’INSU, à l’École polytechnique, dans les ministères de la recherche puis de l’environnement notamment. Lorsqu’il accepta, à la demande de Jean-Pierre Kahane de rejoindre le combat de l’Union rationaliste, il était membre du bureau du GIEC et fortement investi dans les travaux de ce groupe intergouvernemental d’évaluation des recherches sur le climat, pour en préparer le quatrième rapport. Il était président de la Société météorologique de France. Il fut l’un des fondateurs de l’association Sauvons le Climat, dont nous suivons les travaux avec grand intérêt.
Rappelons que les objectifs essentiels de la transition écologique sont de mettre fin au réchauffement climatique, aux diverses formes de pollution de notre environnement (air, océans, terres) et au pillage des ressources « naturelles » de notre planète avec une attention particulière apportée à la biodiversité. Ces objectifs demandent que des mesures de grande ampleur soient prises qui vont affecter nos habitudes et notre mode de vie même, et demandent une remise en question des moteurs de notre économie. Parvenir à effectuer une telle transition est un défi auquel beaucoup de responsables politiques, d’« experts », d’associations et d’acteurs économiques répondent par des propositions parfois peu réalistes ou du moins insuffisamment évaluées, parfois affectées par des biais, si ce n’est par des idéologies.
818d8c927f81925e938c878d8c4b907f92878d8c7f8a879192834c8d9085
QqiCZadWosCY2OnC1vlZSAKpZQ7xst8U
caesar
This page part is protected against spam bots and web crawlers. In order to be displayed you need to enable Javascript in your browser, and then reload the page.
Maison des Associations
4, rue des Arènes
75005 Paris
01f3f100f302ef00f7ef02ce03fcf7fdfcbb00ef02f7fdfceffaf70102f3bcfd00f5
EbX9AVFbVXGTwzFbbXLJfpTX2LtaP9W0
caesar
This page part is protected against spam bots and web crawlers. In order to be displayed you need to enable Javascript in your browser, and then reload the page.
32, rue Pannard
28190 Courville-sur-Eure
Tél. : 02 37 20 28 87