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Les élections de juin 2024 : non pas la défense de l’Occident mais la consolidation de l’Europe

François Héran -11 mars 2024
Alors que s’engage la campagne pour les élections européennes du 4 juin 2024, les sondages menés en France entre mi-février et mi-mars donnent un large avantage au Rassemblement national devant la majorité présidentielle : près de 30 % des intentions de vote contre 17 %. La gauche, de son côté, se situerait entre ces deux blocs mais elle reste dispersée : environ 8 % des intentions pour chacune de ses composantes : PS, écologistes et France insoumise. Si l’on ajoute au RN la liste Reconquête (près de 4 %), le score de l’extrême droite dépasse le tiers de l’électorat. Faut-il le rappeler, les élections européennes se jouent à la proportionnelle et les électeurs n’auront pas de second tour à leur disposition pour former contre l’extrême droite ou la droite extrême un « front républicain ». C’est au Parlement européen que se noueront d’éventuelles alliances, au gré des 27 pays en présence…

Rencontres Sciences et culture #8

Jeudi 4 avril 2024 – Invitée de notre rencontre, Estelle DELEAGE publie “PAYSANS ALTERNATIFS, SEMEURS D’AVENIR”
– Agronome et maître de conférences en sociologie à l’université de Caen Normandie. Directrice de la revue Écologie & Politique, elle travaille depuis plus de vingt ans sur les alternatives paysannes au productivisme agricole et a publié plusieurs ouvrages sur les questions agricoles et environnementales…

Tribune après la Carte blanche de François Graner

Après la Carte blanche “Faut-il interdire la recherche ?”

La modération des débats lors de la CB de François Graner du 20 février 2024 a permis de préciser sans ambiguïté la position de l’UR vis-à-vis de la science. Elle a suscité le commentaire suivant d’Hélène Langevin que nous retranscrivons ci-dessous :

François Graner reprend pour sa Carte blanche le titre de son article dans Raison présente « Faut-il arrêter la recherche ». Évidemment qu’il faudrait lire ce titre au second degré. Mais la confusion que l’on entretient sur ce qu’est la recherche ou sur ce que veut dire le mot science est extrêmement dangereuse. Et du texte de Graner, si on le prend au sérieux, la conclusion que l’on peut tirer est aussi qu’il faudrait mieux arrêter la recherche. Et il sera lu aussi au premier degré par des citoyens de la société civile…

Immigration : faits et fake

Emmanuelle Huisman-Perrin reçoit François Héran, démographe, professeur au Collège de France et président de l’Union rationaliste.
En compagnie de François Héran, sociologue, anthropologue, titulaire de la chaire « Migrations et sociétés », et président de l’Institut Convergences Migrations, nous réfléchirons ensemble sur l’irrationalité des propos tenus sur l’immigration…

Rencontres Sciences et culture #7

Jeudi 14 mars 2024, Invités de notre rencontre, Danièle TRISTCH & Jean MARIANI pour leur livre “Sexe et violences – Comment le cerveau peut tout changer”
Professeurs d’Université, ils ont dirigé un grand laboratoire de recherche en neurosciences et exercé de nombreuses responsabilités au sein des Universités, du CNRS et du ministère de la Recherche. Deux neurobiologistes de renom racontent les multiples phénomènes cérébraux à l’œuvre dans la tête dès qu’il s’agit de sexe. Par une approche à la fois scientifique, historique et sociologique, ils décrivent les ravages des abus sexuels sur les victimes et expliquent pourquoi certains individus, surtout des hommes, passent à l’acte. Pourquoi aussi notre espèce se montre la plus violente envers les femmes et les enfants…

Carte blanche à François Graner

« Faut-il interdire la recherche ? »
À l’invitation de l’Union rationaliste, carte blanche à François Graner, Directeur de recherches au CNRS, Institut Curie, Paris. Ses recherches portent sur les liens entre la physique microscopique et le monde qui nous entoure. La séance sera modérée par Michèle Leduc.

Résumé : Il y a beaucoup d’excellentes motivations, individuelles ou collectives, de faire de la recherche. Inversement, l’activité de recherche a de nombreuses retombées négatives, avec deux particularités : l’impossibilité de la réguler ; et surtout un fort impact indirect, à terme, sur l’humanité et la planète. Virus dangereux, croissance économique, dualité civil-militaire… Peut-on faire une analyse « bénéfice-risque » de la recherche ?

Le mardi 20 février 2024 à 19H30
Entrée libre sur réservation

Au bord de l’effacement

Sur les pas d’exilés arméniens dans l’entre-deux-guerres.
Pour leur première collaboration, la librairie L’Etabli (*) et la section UR île de France invitent l’historienne Anouche Kunth pour un dialogue autour de son dernier livre Au bord de l’effacement, Sur les pas d’exilés arméniens dans l’entre-deux-guerres (éditions La Découverte).
Cet impressionnant travail scientifique pour tenter de reconstituer le fil « d’histoires arméniennes d’exil. Toutes frappées au coin de la violence » se lit comme un roman. 
La rencontre sera animée par Emmanuelle Huisman-Perrin , réalisatrice et animatrice des émissions de l’UR sur France Culture. 
L’entrée est libre, un temps convivial clôturera la soirée. 

Les personnels de la recherche face aux défis environnementaux

LA RESPONSABILITÉ DES SCIENTIFIQUES

 La société interpelle le scientifique et le politique sur les conditions de vie dans le domaine de la santé. À ces demandes se rajoutent des questions, très pressantes aujourd’hui, sur la qualité de l’environnement, avec des inquiétudes sur le changement climatique, la maîtrise d’une énergie décarbonée et le respect de la biodiversité. On attend du scientifique qu’il contribue à trouver des solutions, à proposer des initiatives et qu’il participe à l’élaboration d’une politique qui puisse satisfaire les objectifs de développement durable énoncés par l’ONU dans son agenda 2030.
Les chercheurs[2] contribuent largement à la définition de l’impact environnemental des activités humaines. Ainsi, pour le réchauffement climatique, la recherche scientifique a été mise à forte contribution pour aboutir aux conclusions du premier volet du dernier rapport du GIEC en août 2022[3]. Dans un souci de réflexivité et de responsabilité individuelle et collective, la communauté scientifique elle-même est appelée à repenser en profondeur d’une part ses pratiques, d’autre part ses finalités et ses valeurs, pour les mettre en cohérence avec l’ensemble des défis environnementaux auxquels la planète est aujourd’hui confrontée…