Publications et médias
La Culture Scientifique
Il semble aller de soi que les sciences font partie de la culture. Lorsqu’on parle de culture, d’un homme cultivé, on parle d’abord de l’instruction qu’il a reçue, une instruction qui comprend en particulier des connaissances apprises à l’école ou dans les livres. Parmi ces connaissances, figurent évidemment des connaissances scientifiques sans lesquelles il serait difficile de parler de culture. Un homme qui, par exemple, ignorerait que la Terre tourne autour du soleil passerait difficilement pour un homme cultivé même si, par ailleurs, il est un homme de bon sens, qui connaît bien son métier et qui connaît beaucoup de choses sur la flore, la faune et les traditions de sa région. Les sciences font naturellement partie de la culture, et il n’y a même pas à s’interroger sur l’idée d’une culture scientifique : il va de soi qu’il y en a une…

N’ba
Emmanuelle Huisman-Perrin reçoit Aya Cissoko, pour qu’elle nous parle de son nouveau livre N’ba – « ma mère » en bambara – paru aux éditions Calmann-levy.

Histoire de la célébration du 8 mars
Emmanuelle Huisman-Perrin reçoit Élizabeth Crémieu, professeure d’histoire et géographie économique pour évoquer les raisons de la célébration du 8 mars et faire un point à cette occasion sur la condition des femmes dans le monde.
La France en quête de raison et d’humanisme : propositions pour une éthique des Lumières renouvelée (deuxième partie)
Si le logiciel communautariste « tyrannie des minorités » et le programme économique néolibéral heurtent de front une partie croissante de la population majoritaire, l’adoption de la doctrine fasciste ou réactionnaire devrait être perçue comme un signe d’infantilisme et/ou de facilité pour les citoyens éclairés d’un pays qui a inventé, avec d’autres, les Lumières et qui a eu nombre de problèmes tout aussi importants à résoudre dans son histoire. Il reste la question : comment passer du Refus et/ou de l’Indignation à la Révolte et au Changement sans représentation syndicale ou politique adéquate et sans passer par la case de l’Extrême droite ? …
La France en quête de raison et d’humanisme : propositions pour une éthique des Lumières renouvelée (première partie)
A force de concentrer leur attention sur les personnes en difficulté des quartiers périphériques, les élites des beaux quartiers des centres-villes perdent le sens des autres réalités et oublient qu’il existe aussi ailleurs, dans le péri-urbain et dans le rural, une population elle-même en déshérence : les ouvriers, les employés, les agriculteurs, les petits entrepreneurs, les retraités pauvres….. qui se sentent sacrifiés et abandonnés par tous les décideurs politiques (de droite et de gauche) et qui voient un seul parti (celui d’extrême droite) ne pas les traiter avec mépris ou dédain[1] et leur proposer une porte de sortie. La seule porte de sortie possible ? Les élites de droite et de gauche ont une responsabilité majeure dans cette évolution et ont la responsabilité de proposer une alternative solide. Ce double article vise à démontrer que c’est possible si tous les acteurs de la gauche non communautariste et de la droite non maurrassienne y mettent de la bonne volonté et s’appuient sur un socle éthique historique qui a fait ses preuves et qu’il importe de réactiver avant qu’il soit trop tard…

Frontières, les limites et leurs limites
Emmanuelle Huisman-Perrin reçoit Yvan Gastaut, historien à l’université de Nice et membre du comité d’orientation du musée de l’immigration pour évoquer avec lui la très belle exposition dont il est co-commissaire et qui se tient à Paris jusqu’au 29 mai à la porte Dorée : Frontières, les limites et leurs limites.

Quelques réflexions après les massacres du 13 novembre
Emmanuelle Huisman-Perrin reçoit Gérard Fussman, professeur honoraire au Collège de France et ancien secrétaire général de l’Union rationaliste, pour quelques réflexions après les massacres du 13 novembre.

Science et culture – Documents audio
Textes contenus dans le livre Science et culture, lus par Emmanuelle Huisman-Perrin
Condorcet, l’instruction publique et la pensée politique
Pourquoi s’intéresser à Condorcet théoricien de l’instruction publique ? Quelles sont les grandes lignes de cette pensée ?
L’origine de l’intérêt que je [Catherine Kintzler] porte à Condorcet théoricien remonte aux projets de réforme de l’école à la fin des années 70, début des années 80. L’esprit de ces projets, qui irrigue une sempiternelle « réforme », n’a guère changé : il s’agit toujours d’aligner l’école sur un modèle « libéral », c’est-à-dire de la soumettre à son extériorité en lui demandant de se fondre dans « la société ». Les discours qui sous-tendent ces tentatives sont connus : thématique de l’« ouverture de l’école sur le monde », du « lieu de vie », transformation des parents en lobbies de consommateurs, particularisation et mise en concurrence des établissements publics par le biais de « projets spécifiques », substitution de la notion d’objectif à celle de programme, effacement de l’autorité épistémologique (les professeurs ont d’avance toujours tort s’agissant des passages de classe), effacement de la notion de loi commune au profit d’une négociation incessante de toute discipline avec les élèves, sacralisation de la pédagogie dite d’éveil.;;
Intervention de l’UR au meeting du 5 décembre 2015, Pour la défense et la promotion de la loi de 1905
L’Union Rationaliste a été fondée en 1930 pour lutter contre toutes les formes d’irrationalisme. Elle a toujours mis en avant la défense et la promotion d’un enseignement et d’une recherche libre de tous préjugés, s’appuyant sur les faits, le raisonnement et l’expérience scientifique, non sur des idéologies préconçues. C’est pourquoi elle a toujours milité pour ce qu’elle considère comme une grande conquête de l’esprit humain, la laïcité dans sa conception française, c’est-à-dire la liberté de conscience et la séparation des Églises et de l’État, trop souvent remises en cause et pas même appliquées dans certains départements du territoire. Je pense en particulier à l’Alsace-Moselle, dont vous apercevez les banderoles, où existent encore le délit de blasphème, le financement des cultes par les impôts de tous, l’obligation de suivre un enseignement religieux au sein de l’école publique et des facultés de théologie dans l’université publique. Les militants laïques se battent pour faire introduire la loi émancipatrice de 1905. Leur combat est courageux car ils se heurtent jusqu’à présent à un manque de courage politique au nom d’un consensus qui cache mal la complaisance à l’égard du pouvoir politique des religions officielles reconnues…
Parce qu’il va falloir raison garder
L’Union rationaliste condamne la barbarie des auteurs et des commanditaires des assassinats commis à Paris le 13 novembre 2015. Elle s’associe au deuil et à la douleur des personnes éprouvées par ces attentats meurtriers.
Il est de la responsabilité de tout citoyen de faire l’analyse des causes qui ont conduit à de telles actions afin d’apporter les réponses politiques appropriées qu’il appartiendra à nos représentants élus de mettre en place…

Droit d’asile, fonction publique et laïcité
Emmanuelle Huisman-Perrin reçoit Anicet Le Pors pour parler de trois questions d’actualité : l’asile, le statut de la fonction publique et la laïcité.
Les langues régionales ou minoritaires
La question de la ratification de la charte européenne des langues régionales ou minoritaires devait revenir cet été sur la scène publique, mais le débat a finalement été une fois de plus repoussé. Plus le temps passe, plus cette charte soulève des questions graves, sur lesquelles le Conseil constitutionnel et le Conseil d’État ont rendu par trois fois un avis défavorable argumenté. La pertinence de la ratification n’apparaît pas, mais le danger d’y procéder…

Des migrants et des guerres
Emmanuelle Huisman-Perrin reçoit Alain Joxe spécialiste des questions stratégiques, directeur d’études honoraire à l’école des hautes études en sciences sociales pour parler des migrants et des guerres.

Toute la lumière
Emmanuelle Huisman-Perrin et François Naulin recevront Claude Fabre, physicien quantique de la lumière, professeur à L’UPMC, au laboratoire Kastler-Brossel.

Culture scientifique et politique
Emmanuelle Huisman-Perrin reçoit Guy Lengagne, ancien député maire de Boulogne sur Mer, ancien secrétaire d’État à la mer, membre de l’Union rationaliste pour parler des rapports de la culture scientifique à la politique.

Religion et altérité
Guy Bruit reçoit John Scheid, professeur au Collège de France pour parler du rapport entre religion et altérité, autour de son livre, Les Dieux, l’État et l’individu – Réflexions sur la religion civique à Rome, paru au Seuil en 2013.

Une brève histoire de la violence
Emmanuelle Huisman-Perrin reçoit Philippe Breton, professeur à l’université de Strasbourg en sciences de l’information et de la communication, pour parler des violences extrêmes, à l’occasion de la sortie de son ouvrage Une brève histoire de la violence aux Éditions Jean-Claude Béhar.
Mandela philosophe
Après la grande cérémonie d’adieux à Nelson Mandela au cours de laquelle on vit une foule de chefs d’État verser une larme sur le grand homme, en décembre 2013, il paraît n’en rester que des tee-shirts à son effigie et le souvenir d’un homme qui eut le mérite d’empêcher qu’un peuple martyrisé reprenne à ses bourreaux tout ce qu’ils lui avaient volé et qu’on mette en prison une foule d’assassins. Mais il n’est plus du tout question des raisons profondes qui firent de Mandela une figure de portée universelle, et des leçons qu’il est possible de tirer de sa vie. Or si Nelson Mandela n’a jamais prétendu élaborer une philosophie, même si certains de ses écrits en prennent explicitement la tournure, il m’a paru pertinent de décrypter les contours d’une telle philosophie – en actes donc, accompagnés de mots, comme ce fut le cas pour Socrate, Diogène, Jésus ou Epictète …
Pourquoi suis-je athée ? Cette question est en soi un peu étrange, car prise à la lettre elle impliquerait qu’il y aurait des raisons de croire ou de ne pas croire…

Science et culture – Repères pour une culture scientifique générale
Emmanuelle Huisman-Perrin reçoit Hélène Langevin et Jacques Haïssinski à l’occasion de la sortie de l’ouvrage élaboré par le groupe de réflexion “Culture scientifique” de l’UR, Science et culture Repères pour une culture scientifique générale, paru aux Éditions Apogée, et auquel ont aussi collaboré Jean-Pierre Kahane Michel Morange et Evariste Sanchez-Palancia