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Publications et médias

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Éditos

Les politiques ne doivent plus ignorer les scientifiques

L’urgence des mesures à prendre pour limiter des conséquences du changement climatique est de plus en plus pressante (voir l’édito de l’UR de septembre 2023). Elle est confirmée par l’alerte de l’IEA (International Energy Agency)[1] du 24/10/2023. Celle-ci démontre que la programmation du déclin des énergies fossiles, quoique bien amorcée en Chine et ailleurs, ne sera effective qu’après 2030, retardée en particulier par l’augmentation programmée de l’usage du gaz liquéfié, conséquence indirecte de l’invasion de l’Ukraine par la Russie, ainsi que par les investissements massifs en marche sur le continent africain. Ce qui valide un scénario au mieux à +2.4° en 2100…

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Éditos

L’été des catastrophes climatiques :

Non au déni de la science
L’été 2023 a été celui de toutes les catastrophes climatiques sur l’ensemble de la planète : bulle de haute pression et envolée des températures sur l’Atlantique Nord, asséchements des sols, immenses feux de forêts au Canada et incendies meurtriers à Hawaï et en Grèce, gigantesques inondations en Libye, fonte accélérée des glaces aux deux pôles…En France, la population a bien souffert de la canicule et du manque d’eau dans une large partie du pays.
Certains de ces événements extrêmes excèdent même les prévisions statistiques du plus pessimiste des scénarios du GIEC …

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Archives

Climato-scepticisme et variations de la température de la Terre dans le passé

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Par ignorance ou par mauvaise foi, les « climato-sceptiques » rejettent l’urgence d’une transition écologique. Ils sont encore nombreux, notamment aux États-Unis, et parfois très influents par les pressions qu’ils exercent sur des responsables politiques. Parmi eux, il faut distinguer (i) ceux qui nient que le réchauffement actuel soit sans précédent, (ii) ceux qui admettent que le réchauffement actuel n’a pas d’équivalent dans le passé mais qui nient son origine anthropique, et (iii) ceux qui admettent l’origine anthropique du réchauffement actuel mais nient la gravité de ce dernier.
Plutôt que d’une analyse scientifique, certaines de ces prises de position résultent d’un a priori idéologique ou d’intérêts personnels (c’est le cas le plus fréquent) – mais on se doit d’y répondre …

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Documents

Débat sur la géo-ingénierie

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Deux grandes familles de projets de géo-ingénierie : les émissions négatives de CO2 et l’amoindrissement de l’effet de serre.
Les accords de Paris ont pour objectif de limiter l’augmentation de
température moyenne de l’atmosphère due au réchauffement climatique sous le seuil de 2°C de plus que sa valeur préindustrielle (moyenne entre 1850 et 1900). Depuis 2018, le rapport spécial du GIEC commandé par les
« petits pays » a abaissé ce seuil à 1,5°C, démontrant qu’un réchauffement de 2°C mettrait particulièrement en danger les zones intertropicales et polaires. Dans les deux cas, mais encore plus dans le second puisqu’il s’agit d’une réduction plus drastique, remplir les objectifs fixés impose des « émissions négatives » c’est-à-dire de piéger (ou d’éliminer) du CO2 de l’atmosphère …

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Documents

La question de l’eau dans le monde : faut-il s’angoisser ?

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Il y a deux fois plus d’eau superficielle et souterraine que de terres émergées sur la planète qui porte donc un nom usurpé. Une quantité infime est disponible pour les usages dont l’accroissement est encore plus rapide que celui de la démographie. Le stress hydrique (quotient entre des ressources économiquement disponibles et le nombre d’habitants) est facteur d’angoisse …

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Histoires courtes

Histoires courtes : L’ÉNERGIE NÉCESSAIRE

Comment l’ascension du Ventoux à vélo donne des ailes à la réflexion sur les éoliennes et le nucléaire.
(vidéo)
Physicien au laboratoire de physique statistique de l’ENS, directeur de recherche au CNRS et membre de l’Académie des sciences, lauréat du Prix des trois physiciens en 2007, Sébastien Balibar commente l’actualité énergétique tout en faisant à vélo l’ascension du Mont Ventoux : l’assez dérisoire puissance musculaire de l’être humain l’a conduit d’abord au système de l’esclavage, puis aux machines et donc à la recherche de sources d’énergie toujours nouvelles. Le nucléaire du futur comme moindre mal face au péril absolu du réchauffement climatique…

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Archives

Les terres rares et la transition écologique

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Comment s’engager dans la transition écologique ? Le débat est ouvert et, malheureusement, au vu de la complexité du sujet, les arguments avancés manquent souvent de rigueur. Le problème sera abordé sous l’angle des terres rares, qui semblent indispensables à la réussite de la transition écologique. Certains affirment que le développement des énergies renouvelables sera empêché à cause de la pénurie inéluctable des terres rares. D’autres affirment que les progrès technologiques nous permettront de ne plus faire appel à celles-ci. Qu’en est-il vraiment ?…

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Communiqués

Fin d’existence pour l’IRSN

Décision dangereuse et non démocratique
L’Union rationaliste dénonce la démarche du projet annoncé par le gouvernement de mettre fin à l’existence de l’IRSN (Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire), organisme indépendant, chargé depuis 2001 d’expertise et de recherche sur les technologies du nucléaire. L’IRSN est responsable notamment de l’expertise en cours des réacteurs français atteignant leur 40ème année de fonctionnement – soit dans la période la plus critique de leur existence –. L’expertise de l’IRSN prépare les décisions politiques de l’exécutif quant à l’avenir du parc nucléaire, dont certaines sont très délicates et impliquent des risques.
Le projet consiste à disperser les activités actuelles de l’IRSN sur l’ASN (Autorité de sûreté nucléaire) et sur le CEA. L’ASN est l’autorité de contrôle des activités nucléaires civiles dirigée par 5 commissaires de formation scientifique inamovibles. Officiellement il s’agit de « fluidifier les processus d’examen technique et de prise de décision de l’ASN ». Il s’agit en fait d’activer la relance de la filière nucléaire en réduisant les délais imposés par les contrôles. La séparation essentielle des fonctions d’expertise et de préparation de la décision telle que réalisée actuellement entre IRSN et ASN, serait remise en cause…

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Éditos

Des aérosols dans l’atmosphère

Non aux recherches d’apprentis sorciers
– L’urgence du défi du réchauffement climatique est définitivement établie dans le dernier rapport du GIEC et l’enjeu met les scientifiques au défi considérable de trouver des solutions. Certaines techniques dites NET (Negative Emission Technique) peuvent limiter le CO2 (la combustion de bois pour faire de l’éthanol, la reforestation, la manipulation des océans, la capture du CO2 dans les entreprises industrielles, etc.). Elles sont toutes en cours de développement, toutes utiles, présentent des risques associés dont il faut tenir compte, mais sont de toute façon très insuffisantes pour abaisser le seuil de l’élévation de la température moyenne à 1.5°…

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Cartes blanches

Carte blanche à Harry Bernas

Nucléaire et politique, une histoire particulière

Conférence de Harry Bernas, physicien, le 21 février 2023 à 19h30 à l’Institut d’Astrophysique de Paris.
En France, le débat sur “l’énergie nucléaire” occulte le rôle de l’histoire politique et militaire. Or l’histoire du nucléaire confirme que c’est la politique – stratégique, économique, financière – qui a imposé les choix techniques. Elle montre en quoi nucléaire militaire et civil sont inséparables. On découvre aussi comment, à partir du nucléaire, c’est la science toute entière qui a été progressivement transformée dans ses objectifs, son organisation, sa manière de penser…

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Cartes blanches

Carte blanche à Sylvestre Huet

Climat : 30 ans pour rien ?
Le 20 décembre 2022 :
Conférence de Sylvestre Huet (Journaliste scientifique), 19h30 à l’Institut d’Astrophysique de Paris, 98-bis Boulevard Arago, 75104 Paris.
En 1992, tous les pays de la planète signaient la Convention Climat de l’ONU. Ils s’y engageaient à « préserver le système climatique pour les générations présentes et futures ». Le problème y était bien décrit :

« L’activité humaine a augmenté sensiblement les concentrations de gaz à effet de serre dans l’atmosphère (ce qui) renforce l’effet de serre naturel », « ce dont risquent de souffrir les écosystèmes naturels et l’humanité ».
Pourtant, trente années plus tard, les émissions de gaz à effet de serre mondiales ont suivi la pire des trajectoires envisagées à l’époque, pour atteindre près de 60 milliards de tonnes d’équivalent CO2 en 2019, avant l’éphémère repli provoqué par la crise sanitaire et ses restrictions d’activité et notamment de transports.
Pourquoi cette apparente contradiction entre ce traité international et les politiques suivies ?

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Archives

L’aviation civile confrontée à la transition énergétique

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• Le trafic aérien tient une place de plus en plus grande dans l’économie de nombreux pays. Il sera multiplié par un facteur compris entre 2,7 à 4,3 d’ici 2050, en supposant que les moteurs de cette croissance (exportations, tourisme…) seront peu affectés par les critiques que les écologistes adressent à ce trafic.
• Le carburant utilisé par l’aviation est exclusivement du kérosène d’origine fossile. Sa combustion produit du gaz carbonique (près de 3% des émissions mondiales), des gaz polluants (composés de soufre et d’azote), des particules fines et des suies.
• Vu la croissance attendue, ce trafic deviendra une source majeure de pollution de l’atmosphère en quelques décennies.
• Les mesures prises par l’Organisation de l’aviation civile internationale pour éviter cette situation ne sont pas à la mesure du problème posé car elles reposent essentiellement sur l’exploitation des marchés du carbone qui, en pratique, se sont avérés peu efficaces pour infléchir les émissions mondiales des gaz à effet de serre.
• Deux substituts du kérosène sont possibles. D’une part, le bio-kérosène fabriqué à partir de la biomasse. Des carburants de ce type ont été certifiés et testés, mais dans le cas des bio-kérosènes de 2ème ou 3ème génération – ceux qui ne sont pas en concurrence directe avec les filières agro-alimentaires – la rentabilité de leur industrialisation n’est pas établie. • • Un autre substitut peut être obtenu par synthèse chimique à partir de CO2, mais le développement (avant industrialisation) de cette filière de kérosène devrait prendre de l’ordre d’une décennie. Dans les deux cas, des infrastructures considérables seront nécessaires.
• Le recours à l’énergie électrique pour le trafic aérien n’aura guère d’impact pour au moins deux décennies.
• Les industries de l’aéronautique ne sont pas prêtes à assurer la transition écologique bien que celle-ci devienne plus urgente d’année en année…

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Archives

L’hydrogène : un matériau d’avenir pour stocker et transporter de l’énergie ?

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• L’intérêt de l’hydrogène (H2) dans le domaine de l’énergie tient d’abord au fait que 1 kg d’hydrogène permet de stocker autant d’énergie que ~ 4 litres d’essence (ou 3kg). Il réagit facilement avec le dioxygène pour donner de l’énergie thermique (combustion) ou électrique (pile à combustible).
• Il peut être utilisé pour stocker ou transporter de l’énergie et, dans certaines conditions, il concurrencera l’électricité. Mais 1 kg de H2 gazeux occupe un volume environ 2 800 fois plus grand que 4 l d’essence dans les conditions ordinaires de pression et de température. Pratiquement, qu’il s’agisse de stockage ou de transport, le gaz est souvent comprimé dans des bouteilles en acier à une pression pouvant atteindre 700 fois la pression atmosphérique (à cette pression, en prenant en compte la masse du réservoir, la densité d’énergie par kg est réduite d’un facteur ~15). On développe aussi des procédés de stockage de H2 dans des matériaux solides, avec des densités d’énergie comparables à celle assurée par une compression à 700 bars.
• H2 peut s’enflammer avec l’air et/ou exploser en cas de fuite. Comme c’est le cas pour de nombreux produits inflammables, son utilisation demande donc des précautions particulières.
• Aujourd’hui, plus de 90% de H2 est obtenu à partir d’hydrocarbures, mais il peut aussi être produit par électrolyse de l’eau, c’est-à-dire à partir d’électricité et d’eau, avec un rendement énergétique qui peut atteindre, voire dépasser 80%. La production par électrolyse ne génère aucune pollution.
• On peut aussi produire H2 par des procédés biologiques, à partir de la biomasse ou de certains déchets. Cette production est concurrencée par celle de méthane.
• La façon la plus prometteuse d’utiliser l’énergie chimique de H2 est de mettre en œuvre une pile à combustible. De l’énergie électrique est alors directement obtenue de H2 et O2 avec un rendement de 50% à 60% aujourd’hui (plus de 90% bientôt) et un moteur peut convertir cette énergie électrique en énergie mécanique avec un rendement proche de 1. Cet usage de H2 produit de l’eau et n’est accompagné d’aucune pollution.
• Il existe aujourd’hui des voitures et des autobus électriques utilisant le H2, bientôt des trains et même des « vélos ». Un kg de H2 permet à une voiture « ordinaire » de parcourir une soixantaine de km. Mais ce qui manque encore, c’est un réseau dense de distribution de ce gaz.
• H2 est susceptible d’être très largement utilisé pour stocker et transporter de l’énergie. En particulier, il pourrait être fait largement appel à ce gaz pour le stockage de l’électricité des sources intermittentes dans les périodes de surproduction…

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Archives

L’électricité dans la transition énergétique

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L’électricité tient une place à part dans le mix énergétique : ce n’est pas une énergie directement disponible dans la nature. Sa production est le résultat d’un processus industriel où une énergie primaire (pétrole ou charbon, vent ou énergie solaire, énergie potentielle d’une chute d’eau) est convertie en électricité.

La production mondiale d’énergie dite primaire représente, en 2017, 14 milliards de tonnes d’équivalent pétrole (TEP). Les énergies fossiles classiques atteignent 81 % du total et l’électricité « directe » (nucléaire, hydraulique, EnR et un peu de biomasse) 10 % du total.

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Documents

Planification écologique et rationalité

Jacques Haïssinski, responsable du groupe de réflexion “Transition écologique et rationalité” de l’UR, nous envoie ce texte de synthèse avant de quitter ses fonctions d’animateur du groupe

L’idée d’une « planification écologique », d’abord avancée par J-L Mélenchon qui lui a consacré un livret, reprise par E. Macron, a déjà fait l’objet de nombreux commentaires. À son tour, le Groupe de travail sur la transition écologique de l’Union Rationaliste s’est interrogé sur ce que pourrait ou devrait apporter cet outil stratégique. Nous proposons un contenu à cette planification, tout en insistant sur les engagements politiques qui doivent l’accompagner pour qu’elle ne reste pas lettre morte…

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Vie du groupe

Appel à contributions du groupe “Transition écologique et rationalité”​

Le groupe “Transition écologique et rationalité” prend un second souffle sous la responsabilité de Marc Thierry et fait appel à de nouvelles contributions.

Le Groupe « Transition écologique et rationalité » a été fondé en 2019 par Jacques Haïssinski avec l’objectif de publier des fiches synthétiques dans les Cahiers Rationalistes.

Nous entrons maintenant dans une seconde phase. Le Groupe se propose d’évaluer et de comparer selon une approche rationnelle les mesures prises pour lutter contre les conséquences du dérèglement climatique, en adoptant une démarche objective. Chaque fiche sera publiée dans les Cahiers Rationalistes puis mise en ligne sur le site de l’Union Rationaliste. Il est donc indispensable de se montrer pédagogue, les travaux du Groupe devant contribuer à la formation du public et constituer une source d’information pour les professeurs. Un autre objectif est de favoriser une prise de conscience en se fondant sur des données et des arguments bien étayés.

Nos priorités à venir porteront sur les thèmes suivants : la planification de la transition écologique, croissance durable ou décroissance ? la biodiversité… liste non limitative, bien sûr, car, par exemple, les questions de prévention des risques naturels ou de gestion de l’eau semblent aussi très importantes…

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Éditos

La planification écologique doit être rationnelle

Rôle de l’État et mobilisation des populations
La nécessité d’une planification écologique fait son chemin sur tous les continents. En France, une secrétaire d’État chargée de l’écologie vient d’être nommée pour une stratégie nationale en matière de climat, d’énergie, de biodiversité et d’économie circulaire. C’est peu. Une véritable planification doit aller bien au-delà d’une coordination entre ministères pour réorienter l’économie, permettre de résister aux lobbies industriels et de faire évoluer notre mode de vie, tout ceci dans un très court délai …

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Cartes blanches

Cartes blanches: octobre et décembre

Pour faire suite aux précédentes Cartes blanches, réservez les dates pour d’autres rendez-vous …

> Mardi 18 octobre
Stéphany Rupfy, ENS, professeur des universités: Philosophe des sciences
Maintenir la confiance : quels nouveaux enjeux pour le monde de la recherche ?

> Mardi 20 décembre
Sylvestre Huet, journaliste scientifique
Climat : 30 ans pour rien ?

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