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Jacques Haïssinski et Hélène Langevin-Joliot

Membre de l’Union Rationaliste

Les Cahiers Rationalistes
n°658

Cahier Rationaliste N°658 janvier-février 2019

Transition énergétique et rationalisme

Une contribution de l’Union rationaliste au Grand Débat national sur le thème de La transition écologique

Les citoyens et les membres de l’Union rationaliste parmi eux, sont appelés à se saisir des questions soulevées dans chacun des quatre thèmes du Grand Débat, dont la transition écologique, pour faire connaître leurs opinions, éventuellement leurs propositions.

Nous regrettons que l’introduction présentant les enjeux de la transition écologique soit très limitée et que les questions posées aux contributeurs en ligne soient trop fermées pour la plupart ou trop générales pour quelques unes. Ce questionnaire, en tout cas, n’est pas de nature à susciter des réflexions collectives. Notre association, l’Union rationaliste, souhaite cependant, avec le texte ci-dessous, apporter une contribution concernant  la transition écologique et plus particulièrement la transition énergétique.

  1. LA TRANSITION ÉCOLOGIQUE ET LA TRANSITION ÉNERGÉTIQUE

 La transition écologique soulève de très  nombreux  problèmes,  allant du réchauffement climatique jusqu’à la préservation de la biodiversité, en incluant la pollution, la gestion des ressources reconnues limitées, le recyclage des objets, la gestion des déchets et, bien sûr, la production et l’utilisation de l’énergie. Le progrès des sociétés humaines a été longtemps mis en rapport avec la quantité d’énergie dont elles disposaient à chaque époque et en chaque lieu. Si inquiétudes il y avait, elles portaient essentiellement sur la date d’épuisement des réserves de pétrole. Cette vision n’est plus tenable aujourd’hui. La question de la production et de l’utilisation de l’énergie, donc de la transition énergétique, est devenue indissociable de celle de la réduction de l’émission des gaz à effet de serre pour limiter l’augmentation de température du globe. La combustion des énergies fossiles est responsable de plus de 80% (valeur de 2012) des émissions mondiales[1].

Des engagements ont été pris pour réduire ces émissions, avec l’Accord de Paris sur le climat adopté par 195 pays à la COP21, fin 2015. Nous déplorons que notre gouvernement, comme d’autres malheureusement, n’ait pas pris  des mesures suffisantes pour amorcer comme prévu la transition énergétique. Nous sommes conscients du fait que notre pays n’est qu’un acteur parmi tous les autres et que ses émissions de gaz à effet de serre sont relativement faibles parmi celles des pays développés. Cela ne le dispense pas de tenir  ses engagements, ce qu’il a du mal à faire (https://www.ecologique-solidaire. gouv.fr/suivi-strategie-nationale-bas-carbone).

1.1 – La transition écologique et l’information de la population

La population doit être informée honnêtement de l’urgence d’agir. Elle doit savoir, par exemple, que l’objectif de limitation de l’élévation de la température du globe à 2°C affiché par la Cop21 (https://www.gouvernement.fr/action/la-cop-21), alors qu’un tel objectif était déjà reconnu comme quasiment hors de portée, résulte de considérations de politique internationale.

Les constatations et prévisions du GIEC (https://www.ipcc.ch/report/ar5/ syr/, https://www.ipcc.ch/report/sixth-assessment-report-working-group- ii/, http://leclimatchange.fr/les-elements-scientifiques) doivent être portées à la connaissance du grand public sous une forme appropriée mais sans distorsion pour que les enjeux soient pleinement saisis par tous. C’est un préalable essentiel à son adhésion et à sa mobilisation.

La transition écologique et  la  transition  énergétique  associée  ne seront possibles qu’accompagnées de profonds changements dans notre environnement habituel et nos modes de vie. Nous rejetons une conception punitive de ces changements : c’est une nouvelle conception du progrès de la société et un renouveau de ses valeurs qui doivent l’accompagner. Toute mesure envisagée pour faire évoluer les comportements doit être passée au crible de la justice sociale.

Les événements récents ont montré le danger et, au final, l’inefficacité de tenter d’influer sur les comportements en imposant une taxe carbone de fait anti-redistributive, pesant principalement sur les conducteurs des zones périphériques et rurales obligés d’utiliser leurs voitures pour aller travailler.

1.2 – La transition énergétique

La transition énergétique pose des  problèmes  complexes  et  appelle  de nombreux arbitrages. Ses implications sociétales et l’ampleur des financements nécessaires concernent l’ensemble des citoyens, les entreprises, et bien sûr l’État et toutes nos institutions. Diverses idéologies nourries d’a priori et nombre d’intérêts privés s’affrontent sur ce terrain et contribuent à obscurcir le débat sur les choix stratégiques à effectuer. Or le débat ne peut se développer utilement et conduire à des choix largement acceptés que s’il est conduit dans la clarté et avec rationalisme. Ceci exige, en particulier, d’exclure tous les lobbies de ce débat qu’ils ne cherchent qu’à biaiser.

Le débat ne peut pas, non plus, se développer utilement dans une culture qui accorde si peu de place à la science, comme c’est le cas en France. Depuis sa création en 1930, l’Union rationaliste œuvre pour faire connaître l’esprit et les méthodes de la science dans la société, et pour promouvoir l’approche rationnelle des problèmes rencontrés par celle-ci. Ces objectifs restent plus que jamais d’actualité. La science reste en effet encore extérieure à la culture, en particulier chez les responsables politiques.

2. UNE STRATÉGIE COHÉRENTE POUR LA TRANSITION ÉNERGÉTIQUE

 L’adoption d’une stratégie pour la transition énergétique relève du pouvoir politique dans un processus qui doit être transparent et démocratique. Elle doit être pensée dans la durée et s’adapter aux évolutions des technologies et de la situation, sans oublier que la recherche ne répond pas « sur commande » à des demandes de technologies innovantes et que les programmes industriels ont besoin de dix à vingt ans pour monter en puissance tandis que les infrastructures qu’elles nécessitent consomment énergie et matériaux en quantité avant que des résultats substantiels soient obtenus.

Nous déplorons le manque de cohérence de la politique des gouvernements successifs qui annoncent l’arrêt de centrales nucléaires selon un calendrier[2] ne reposant manifestement pas sur l’analyse des besoins, tout en encourageant les conducteurs de voitures à passer à des voitures tout-électriques[3] pour réduire la pollution urbaine et la contribution française  aux émissions de CO2. Annoncer une augmentation du coût de l’essence   par suite de l’application d’une taxe carbone, alors que le niveau des taxes appliquées à l’achat de véhicules de grosse cylindrée ne dissuade pas les nombreux amateurs de telles voitures, est un autre exemple d’incohérence. Les modèles de voitures présentés par les grands constructeurs au Mondial de l’automobile l’an dernier indiquent quels sont les lobbies qui poussent à l’achat de ce type de voitures.

2.1 – Des prérequis pour une stratégie de transition énergétique

La stratégie à définir pour assurer la transition énergétique ne peut faire abstraction ni des lois de la physique, ni des spécificités des différents programmes industriels à mener, ni de la prise en compte des implications sociales. L’approche rationaliste des problèmes que pose cette transition nous apparaît bien loin d’avoir la place qu’elle devrait avoir dans  la  politique des gouvernements et les réflexions des instances tant nationales qu’internationales.

Il faut agir sans tarder, mais la transition engagée sera nécessairement  un processus de moyen et même long terme. Les données et les analyses nécessaires pour optimiser la politique énergétique devront donc être réévaluées au fil des années.

Nous pensons qu’il est indispensable, à chaque étape, de disposer ou d’établir un « état des lieux » qui ne soit pas contestable. Celui-ci doit prendre en compte les rapports du GIEC mais aussi les spécificités de notre pays en matière de production, d’importation, d’exportation et de consommation d’énergie. L’évaluation des différentes options envisagées pour atteindre tel ou tel objectif pourrait alors s’appuyer sur ce socle solide pour procéder   aux analyses nécessaires. Ordres de grandeur des paramètres entrant dans les options, identification des conséquences collatérales et possibilité d’y faire face, maturité des technologies, conditions à remplir pour un passage  à l’étape industrielle et pour l’acceptabilité  sociale,  autant  de  questions  qui doivent être prises en compte sur la base des données de « l’état des lieux » mentionné plus haut et des analyses menées sur chaque thématique particulière. La constitution de groupes d’experts travaillant dans la durée dans leur domaine de compétence et rapportant  périodiquement  nous semble la méthode la mieux adaptée pour un processus rationnel.

2.2 – Assurer la crédibilité des travaux d’experts ?

Les résultats obtenus par des groupes d’experts suscitent souvent plus de critiques que d’adhésion dans la société. À cet égard, les travaux du GIEC font figure d’exception. La composition du GIEC, son organisation[4] et la façon dont il élabore ses rapports y sont certainement pour quelque chose. Elles pourraient utilement servir de modèles (à adapter à chaque thématique). Le point le plus important est de maintenir une liaison entre un groupe pilote (renouvelé périodiquement) et la communauté scientifique la plus large possible, compétente dans le domaine concerné (en vue de la collecte des informations, de l’enrichissement et de la critique des documents intermédiaires).

Nombreux sont les Établissements, Instituts, Départements ou Laboratoires qui consacrent leurs travaux à tel ou tel sujet d’importance pour la transition énergétique. Il serait bon de faire appel notamment aux scientifiques de l’Académie des sciences et de l’Académie des technologies pour un regard pluridisciplinaire. Il faudrait recourir à des scientifiques appartenant aux sociétés savantes, à des scientifiques et ingénieurs spécialistes de telle ou telle technologie, mais aussi à des spécialistes des sciences humaines et des représentants qualifiés de la société civile pour ce qui est des implications sociétales.

Les résultats des travaux des groupes d’experts, mis sous une forme appropriée, devraient être portés à la connaissance non seulement du pouvoir politique, mais aussi de l’ensemble des citoyens, concernés au premier chef.

  3. REMARQUES SUR QUELQUES QUESTIONS POSÉES PAR LA TRANSITION ÉNERGÉTIQUE

 3.1 Faire des économies d’énergie

Les émissions de CO2 proviennent en France par ordre d’importance croissante de l’agriculture, de la transformation de l’énergie d’une forme en  une autre, de l’industrie, du secteur du bâtiment et du transport routier[5]. À l’échelle mondiale, les énergies fossiles (charbon, pétrole, gaz) contribuent  à quelques 80 % de ces émissions (données 2010-1013)[6],[7]. Réduire leur consommation est donc le premier impératif. Alors que la situation varie d’un pays à l’autre, la production d’électricité en France étant déjà décarbonée, réduire la consommation d’énergie des bâtiments (dont ceux du logement) et des transports devrait être la priorité nationale.

 C’est pourquoi nous nous étonnons qu’une plus grande priorité ne soit pas donnée spécifiquement à l’isolation des bâtiments anciens, beaucoup plus énergivores que les récents – ce qui implique des aides publiques encore renforcées à l’intention des propriétaires de logements modestes qui n’ont pas les moyens d’investir, ainsi que des soutiens forts à l’innovation dans les procédés d’isolation thermique de tels bâtiments (éventuellement pour les démolir et les reconstruire). Il y a beaucoup à faire dans ce secteur dont les emplois ne sont pas délocalisables.

Les besoins actuels d’énergie pour les transports dépendent pour une large part de la configuration actuelle de l’habitat et de la localisation des entreprises. Le rejet de l’habitat vers la périphérie des grandes agglomérations urbaines (pour des questions de coût de l’immobilier) a un impact important sur la consommation d’essence, qu’il faudrait réduire par un nouvel urbanisme.

Pour les transports des marchandises à moyennes et longues distances, essentiellement dépendants de l’essence ou du diesel,  on  peut  remarquer  que la priorité au transport ferroviaire par rapport à la route est peu ou pas soutenue. Pour  les transports de personnes, on note que le transport aérien    est exempt de « taxes énergie » sur le kérosène.

La mobilité à courte distance repose principalement sur la voiture et les transports en commun qui utilisent largement les énergies fossiles stockables. Les besoins en mobilité de ce type seront très dépendants des politiques d’urbanisme adoptées.

3.2 Augmenter l’efficacité énergétique

L’isolation thermique, l’utilisation de pompes à chaleur et l’amélioration des rendements des moteurs à essence relèvent de cette augmentation.

Toutes  les formes d’énergie ne sont pas équivalentes du point de vue   de la thermodynamique. Celle-ci limite le rendement de la transformation d’une forme d’énergie dans une autre. Aucune innovation ne permettra jamais de contourner ces limites qui ne sauraient être ignorées dans la recherche de stratégies optimales. Le rendement de la transformation de   la chaleur en électricité[8] n’est, typiquement, que de l’ordre de 30 à 35%.

Cette question a été surtout avancée pour privilégier autant que possible    le chauffage des logements par des chaudières à gaz, plutôt que par des convecteurs électriques. Lorsque la production d’électricité est décarbonée, comme c’est le cas en France, force est de reconnaître que le bilan carbone des convecteurs est meilleur. Le remplacement des chaudières à gaz par      le chauffage au bois est souvent impossible. Les pompes à chaleur sont à encourager pour le chauffage (et la climatisation), mais leur rendement chute fortement si l’écart de température entre l’extérieur et l’intérieur du bâtiment concerné devient élevé.

3.3 Choisir des modes de production d’électricité « décarbonée »

En France, la production d’électricité repose (en moyenne) pour quelques 75% sur le nucléaire, puis sur l’hydraulique pour environ 10%, le reste se partageant entre l’éolien, le solaire photovoltaïque et l’utilisation résiduelle de centrales à charbon[9]. Les prévisions de l’évolution de ce mix semblent fixées davantage en fonction de compromis politiques résultant de l’idéologie dominante au fil du temps, que d’une approche rationnelle.

On connaît les inconvénients du nucléaire, la lourdeur de l’investissement à la construction (alors que les coûts de fonctionnement sont limités), les contraintes de sécurité, la gestion des déchets radioactifs et les incertitudes technologiques et financières dues au manque d’expérience en matière de démantèlement[10],[11]. Sa production d’électricité en revanche est modulable, un atout important dans la mesure où l’énergie électrique est très difficilement stockable en grande quantité. L’hydraulique est finement pilotable, et les investissements pour la construction des grands barrages ont été faits depuis longtemps.

L’éolien et le solaire photovoltaïque sont en croissance rapide, avec un certain soutien des pouvoirs publics pour développer ces nouvelles filières.

Ces modes de production font appel à des énergies inépuisables, le soleil    et le vent. Les prérequis posés par leur intermittence dès que ces énergies sont utilisées  pour  une  part  importante  de  la  production  d’électricité  ne doivent pas être minimisés, a fortiori camouflés, lors de la comparaison des choix possibles, à savoir des moyens de stockage très importants et une profonde transformation du réseau de distribution électrique et de sa gestion.

La production d’électricité décentralisée, dans un habitat dispersé est encouragée. La question de la connexion ou non d’une multitude de réseaux décentralisés au réseau national et européen n’a pas encore de réponse.

3.4 Le stockage de l’énergie

Il est sujet, lui aussi, à des lois de la physique et de la chimie qui limitent les densités d’énergie pratiquement accessibles. Dans le cas du stockage de l’énergie électrique sous forme d’accumulateurs ou de piles, attendre des avancées à la fois spectaculaires et rapides relève de l’utopie. Stocker puis libérer une certaine quantité d’énergie passe souvent par la transformation d’une forme d’énergie dans une autre. C’est le cas par exemple de l’usage de l’électricité pour produire de l’hydrogène, qui stocke de l’énergie sous forme chimique. Le vecteur hydrogène[12] ouvre une voie pour le transport motorisé, mais il faut attendre pour faire le bilan des essais de prototypes avant de passer éventuellement à un niveau préindustriel.

En matière de stockage de l’énergie, il faut aussi prendre en compte les limitations portant sur la vitesse du stockage et de la restitution. Une voiture tout-électrique ne se recharge pas aussi vite qu’un réservoir d’essence peut être rempli, loin de là.

3.5 Le confinement du CO2 – le remplacement du gaz naturel par du biogaz

Chacun convient que la mise en œuvre de l’un ou l’autre des moyens imaginés n’est pas pour demain[13] : elle ne peut être prise en compte parmi les mesures urgentes d’élimination des gaz à effet de serre.

La préparation de gaz « vert » via les procédés de méthanisation commence à se développer[14], mais l’épandage des résidus soulève des protestations.   La concurrence pour les terres, entre la culture à destination alimentaire et celle utilisée pour la fabrication de biocarburants a rendu prudent quant aux perspectives d’une production en masse de ces derniers.

4. CONCLUSION

 Construire une stratégie cohérente et rationnelle pour assurer la transition énergétique implique des arbitrages qui s’appuient sur les travaux de groupes d’experts, portant sur tous les aspects des technologies actuelles et des technologies prometteuses, hors des pressions idéologiques et de celles des lobbies. La crédibilité des résultats de ces groupes sera d’autant mieux assurée dans la population qu’ils seront développés en liaison avec  les communautés compétentes les plus larges. Ces arbitrages entre les diverses options possibles, hiérarchisant les mesures à prendre, dépendront des priorités retenues : nous pensons que l’effort (notamment en moyens financiers) devrait être concentré en priorité sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre provenant aujourd’hui de l’habitat (tous bâtiments confondus) et des transports.

Tel est le message que notre association souhaite délivrer pour contribuer au Grand Débat lancé par le président de la République.

Jacques Haïssinski et Hélène Langevin-Joliot

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[1] https://www.connaissancedesenergies.org/sites/default/files/pdf-pt-vue/emissions-co2- dues-combustion-energie_0.pdf, voir aussi https://twitter.com/ieabirol/status/1049249280073113600?lang=fr
[2] https://www.sciencesetavenir.fr/nature-environnement/macron-annonce-la-fermeture- de-14-reacteurs-nucleaires_129734
[3] https://www.automobile-propre.com/batteries-recharge-incitations-gouvernement- prevoit-voiture-electrique/
[5] https://www.insee.fr/fr/statistiques/2015759
[6] https://www.ipcc.ch/site/assets/uploads/2018/05/SYR_AR5_FINAL_full_wcovpdf (p 46)
[7] https://www.wwf.fr/vous-informer/actualites/lorigine-du-co2
[8] https://fr.wikipedia.org/wiki/Centrale_nucl%C3%A9aire#Rendement_d%27une_centrale_nucl%C3%A9aire (§)
[9] https://www.ecologique-solidaire.gouv.fr/production-delectricite
[10] L’électricité nucléaire, n°60 de Reflets de la physique (déc. 2018), Société Française de Physique.
[11] La transition énergétique, n°65 des Clefs du Commissariat à l’Énergie Atomique (janv.2018), CEA.
[12] https://lejournal.cnrs.fr/billets/energie-les-promesses-de-lhydrogene13 https://www. ecologique-solidaire.gouv.fr/production-delectricite
[13] https://www.ipcc.ch/report/carbon-dioxide-capture-and-storage/, https://archive.ipcc.ch/pdf/special-reports/srccs/srccs_spm_ts_fr.pdf
[14] https://fr.wikipedia.org/wiki/Biogaz, http://www.enr.fr/le-biogaz

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