Terrorisme, islam et fanatisme
Depuis quelques années les massacres et exactions commis en Afrique, au Moyen- Orient et en Europe par des groupes et des individus se réclamant de l’islam font que dans l’esprit de beaucoup de gens, le terrorisme est intrinsèque à l’islam. Nos gouvernants l’ont bien compris. Ils ont tout essayé pour éliminer les mots « musulman, islamique, islamiste » du vocabulaire officiel. Les groupes jihadistes que les troupes françaises ont pourchassés au Mali ont vite été rebaptisés terroristes ; on nous a expliqué qu’en fait c’étaient des bandits et des trafiquants. Comme si de simples bandits se préoccupaient de détruire les tombeaux de saints, de fouetter les femmes mal voilées et de couper la main aux voleurs ! Le groupe auto- proclamé État Islamique en Syrie et au Liban (maintenant Califat Islamique), d’abord appelé par ce nom ou son acronyme (français EI, anglais ISIL) est désormais officiellement désigné par son acronyme arabe Daech qui, pour un non-arabisant, n’évoque en rien l’islam. On peut comprendre le légitime souci des responsables politiques de ne pas confondre les individus (musulmans) et leur religion. On peut encore mieux comprendre le désir de ne pas considérer comme complices de ces massacres les très paisibles musulmans que nous côtoyons tous les jours et qui sont tout autant que nous horrifiés par des massacres dont les premières et plus nombreuses victimes sont les musulmans du Proche-Orient…