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Crise économique et crise climatique : principes et réalités

L’actualité de cette rentrée interroge les rationalistes que nous sommes.
Le mois de septembre 2008 voyait la crise des sub-primes déclencher une crise financière et économique mondiale, sans précédent depuis 1929. Donnons acte aux gouvernements d’avoir agi sans attendre, sans se préoccuper beaucoup de quelques règles supposées jusqu’alors intangibles en économie de marché. On a même assisté au plus fort de ce séisme à un bouillonnement de critiques et de suggestions. La réunion du G20 tenue à Londres en avril avait fait émerger un large consensus pour réformer de fond en comble l’architecture financière mondiale. Les grands principes affirmés seront-ils transformés en règles efficaces lors du G20 de Pittsburg à la fin de cette semaine ? Nous n’entrerons pas ici dans le débat technique qui n’est pas de notre compétence sur les mesures envisageables en discussion : les bonus, les fonds propres des banques, les normes comptables etc. Une analyse rationnelle des causes de la crise dans une économie mondialisée est une base indispensable pour dégager des mesures cohérentes pouvant contribuer à limiter les risques futurs…

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France Culture

La nouvelle raison du monde

Emmanuelle Huisman-Perrin reçoit le philosophe Pierre Dardot pour évoquer son livre « La nouvelle raison du monde » co-écrit avec le sociologue Christian Laval.

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Le monde a ses raisons. La physique au cœur du quotidien

Comment se fait-il que les meilleurs archers parviennent, une fois sur deux, à atteindre une cible de dix centimètres de diamètre placée à soixante-dix mètres, alors que la flèche est soumise dès qu’elle est lâchée à une série de perturbations complexes ? Pourquoi est-il si facile de tenir en équilibre en roulant à vélo – une fois passée la période d’apprentissage – alors que c’est quasiment impossible à l’arrêt ? Comment est-il possible de chauffer une maison en prenant de la chaleur à l’extérieur, où il fait plus froid qu’à l’intérieur ? Pourquoi l’eau éteint-elle les incendies, et est-ce toujours vrai ? Pourquoi la force de frottement qu’il faut vaincre pour déplacer une brique posée sur le sol en la poussant du pied ne dépend-elle que du poids de la brique et non de l’aire de la surface de contact ? Pourquoi

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France Culture

L’année Darwin

Emmanuelle Huisman-Perrin reçoit Gabriel Gohau, historien des sciences, qui évoque l’année Darwin.

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France Culture

L’Europe et le mythe de l’Occident

Emmanuelle Huisman-Perrin reçoit Georges Corm, économiste et historien, qui nous parle de son dernier ouvrage L’Europe et le mythe de l’Occident  ( Edition la découverte).

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Faut-il avoir peur de la science ?

En guise de liminaire, je voudrais que vous gardiez en tête un autre titre que j’aurais pu proposer pour cette conférence[1], et qui, par effet miroir, relativisera tous mes propos : « Devrions-nous souhaiter la fin ou l’arrêt de la science ? ». Imaginez, en somme, qu’à partir de demain, il n’y ait plus de techniciens, d’ingénieurs, de chercheurs, plus non plus d’anesthésie chez le dentiste, plus de laser plus soigner les décollements de la rétine et toutes sortes d’autres choses, etc.

Je sais bien que, parfois, nous voudrions retourner à la nature brute, mais à la condition expresse de pouvoir emporter des vêtements en textile synthétique, une carte de crédit, un téléphone portable et un sac à dos rempli d’antibiotiques…

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A propos des ravages de dogmatismes en tous genres

Nous terminions l’éditorial de février en pointant l’incongruité de l’accord de reconnaissance par la République laïque des diplômes délivrés par les « universités » catholiques en France. Le Vatican, en la personne de Benoît XVI, fait encore l’actualité en ce mois de mars. La levée de l’excommunication du courant intégriste de l’Eglise interrogeait la société, au delà des catholiques, sur la signification qu’il convenait de donner à cette contre réforme. Cette décision la scandalisa lorsqu’il apparut qu’elle s’appliquait, en toute connaissance de cause, à un évêque négationniste. Le scandale prit une ampleur nouvelle lorsque Benoît XVI crut bon d’approuver l’excommunication prononcée (et rapportée depuis) au Brésil contre les médecins et la mère « coupables » de l’avortement d’une enfant de neuf ans, victime d’un viol…

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Le pape dénonce la sorcellerie et la croyance aux fétiches

Le pape a terminé son voyage par la dénonciation de la sorcellerie : « Tant d’entre eux vivent dans la crainte des esprits, de pouvoirs pernicieux et menaçants », a expliqué Benoît XVI dans son homélie. Il a ensuite exhorté les catholiques à ramener au bercail les « brebis égarées » de l’Église en leur expliquant que « le Christ a triomphé sur la mort et sur tous ces pouvoirs occultes ». On n’aura pas l’inélégance de rappeler ici les innombrables procès en sorcellerie entre le 15e et le 18e siècle, dont on ose croire que même le catholique ou protestant le plus intégriste qui soit n’approuve plus le bien-fondé aujourd’hui…

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France Culture

La situation hospitalière en France

Emmanuelle Huisman-Perrin reçoit André Grimaldi, chef du service diabétologie métabolisme à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière qui nous parle de la situation hospitalière en France.

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« Etourdir de grelots l’esprit qui veut penser »

L’année 2008 restera marquée par l’ampleur d’une crise financière et déjà économique dont les conséquences à venir s’annoncent redoutables. De tels évènements concernent et scandalisent tous les citoyens qui, à juste titre, revendiquent de ne pas payer pour une crise dont ils sont victimes. Les rationalistes parmi eux ont un rôle spécifique à jouer dans les réflexions menées sur les causes du cataclysme et les remèdes possibles. L’objectif de l’Union rationaliste est bien, sur cette question comme sur toutes autres, de promouvoir les démarches rationnelles basées sur l’examen de données fiables et transparentes. Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il y a beaucoup à faire…

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Pour une vraie réforme de notre système d’enseignement supérieur et de recherche.

Article publié sur le site de “Sauvons la recherche”

Alain Trautmann, Didier Chatenay, Georges Debrégeas 2009-02-15

Dans le débat actuel autour du système français d’enseignement supérieur et de recherche (ES&R), certains accusent ceux qui s’opposent aux projets gouvernementaux de n’avoir aucune proposition à faire, d’être partisans du statu quo. D’autres affirment que nombre des propositions faites lors des Etats Généraux de la Recherche de 2004 (EGR) auraient été largement prises en compte par le gouvernement. Ces deux critiques sont évidemment exclusives l’une de l’autre, et également contestables. Nous allons répondre à l’une et l’autre en montrant sur quelques exemples à quel point les évolutions mises en place par l’actuel gouvernement vont à l’encontre de la plupart des pistes explorées lors de ces Etats Généraux. Ceci permettra aussi de répondre à ceux qui suggèrent que le mouvement de 2004 était légitime, mais que le mouvement actuel ne le serait plus…

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France Culture

L’affaire de Tarnac

Emmanuelle Huisman-Perrin reçoit Emmanuelle Perreux, présidente du Syndicat de la magistrature, nous parle de l’affaire de Tarnac ou de l’instrumentalisation du terme de terrorisme dans le discours politique.

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Ecologie et démographie

Au lendemain du « Grenelle de l’environnement », il serait bon de reposer la délicate question des rapports entre populations humaines et subsistances en tenant compte des nouvelles conséquences environnementales qu’elles génèrent.

On sait depuis T.R.Malthus que, grosso modo, la population humaine s’accroît plus rapidement que les ressources alimentaires des humains. Une étude récente due à D. Rutherford et publiée dans Population, Revue de l’INED, rapporte toutes les nuances de la pensée de cet illustre économiste. Il décrit les trois approches que Malthus lui-même a indiquées. La première est jugée peu intéressante aujourd’hui car « les couples hors mariage qui ont des enfants ne sont pratiquement plus stigma­tisés » ; par contre le comportement de consommateur demeure de première importance. La deuxième approche est celle des rendements agricoles décroissants contre-balancés par l’accroissement de la production industrielle. La troisième approche rejoint les modélisations modernes de la dynamique économique dans laquelle les équilibres sectoriels sont nécessaires à la réalisation de l’équilibre global. Sa conception de l’être humain comme géniteur, idée dominante du Deuxième Essai , se heurte à celle d’une « société de plus en plus urbanisée et sécularisée »…

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Promouvoir la raison, un objectif pour 2009

Le bureau de l’Union rationaliste présente à tous les adhérents, à tous les visiteurs du site, ses meilleurs vœux pour l’année 2009. Le moins que l’on puisse dire, c’est que celle-ci ne s’ouvre pas sous les meilleurs auspices, hélas. Chacun s’attendait bien à ce que les conséquences sur l’économie, donc sur l’emploi, de l’effondrement du marché se rappellent à notre attention, les fêtes de fin d’année passées. Là ne s’arrêtaient pas les motifs d’interrogations, sinon d’inquiétudes ou de protestations. Face à nombre d’évènements ou de décisions prises au cours de l’année 2008, nous étions en droit de nous demander : mais où est passée la raison ? …

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Point de vue rationaliste sur l’euthanasie

Communication au Colloque sur la fin de vie de l’Association française d’échanges et d’initiatives
le 15 décembre 2008 à Paris, mairie du XVIe.
Le rationalisme, tel que nous le concevons à l’UR, n’est pas une religion. C’est une attitude, une disposition d’esprit qui se résume en une recherche d’objectivité telle qu’elle est contenue dans des locutions comme : « Réfléchir avant d’agir » ou « Est-ce un bien, est-ce un mal, c’est un fait ». On s’aperçoit que ces préceptes de bon sens, soigneusement respectés par chacun dans sa vie de tous les jours, sont souvent oubliés dans les débats de société où parlent haut ces deux grands ennemis de la raison pratique que sont le dogmatisme et l’utopie.
Le premier temps de la démarche rationnelle est l’exposition objective des faits, la réponse à la question : « de quoi s’agit-il ? » L’une des premières fautes contre l’esprit est de déformer la réalité quand elle contrarie ses convictions pour ne pas avoir à se remettre en cause. Cette attitude, qui serait funeste aux scientifiques et à la science, n’est pas bonne non plus pour la conduite de la société.
Le second temps de la démarche est de faire la part des influences qui peuvent s’exercer au moment de la décision.
En matière d’euthanasie, la recherche de l’objectivité dans l’examen des faits conduit à envisager deux situations distinctes : l’euthanasie administrée et le suicide assisté…

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