Publications et médias
Appel à constituer un groupe de réflexion et de travail sur la transition écologique
Rappelons que les objectifs essentiels de la transition écologique sont de mettre fin au réchauffement climatique, aux diverses formes de pollution de notre environnement (air, océans, terres) et au pillage des ressources « naturelles » de notre planète avec une attention particulière apportée à la biodiversité. Ces objectifs demandent que des mesures de grande ampleur soient prises qui vont affecter nos habitudes et notre mode de vie même, et demandent une remise en question des moteurs de notre économie. Parvenir à effectuer une telle transition est un défi auquel beaucoup de responsables politiques, d’« experts », d’associations et d’acteurs économiques répondent par des propositions parfois peu réalistes ou du moins insuffisamment évaluées, parfois affectées par des biais, si ce n’est par des idéologies…
Rencontre débat sur le thème « Transition énergétique » : par delà les mirages, une stratégie raisonnée
Le progrès des sociétés humaines a été longtemps mis en rapport avec la quantité d’énergie dont celles-ci disposaient à chaque époque et en chaque lieu. Si inquiétudes il y avait, elles portaient essentiellement sur la date d’épuisement des réserves de pétrole…
Transition écologique : de l’intention à l’action
S’engager dans la Transition écologique, c’est s’engager dans un vaste programme dont le cadre n’a pas de commune mesure avec le concept originel d’« écosystème » bien délimité, puisque son objectif est de mettre un terme tout à la fois au réchauffement climatique, à l’épuisement de certaines richesses naturelles et à la pollution qui envahit la planète. De plus en plus de citoyens, d’associations, de collectivités, petites ou grandes, œuvrent dans le monde pour promouvoir cette transition dont l’ampleur et la complexité font d’elle un défi sans précédent pour l’Humanité. Un défi d’autant plus difficile à relever que cette transition aura de profondes implications sur la consommation sans frein…
Transition énergétique et rationalisme
Les citoyens et les membres de l’Union rationaliste parmi eux, sont appelés à se saisir des questions soulevées dans chacun des quatre thèmes du Grand Débat, dont la transition écologique, pour faire connaître leurs opinions, éventuellement leurs propositions.
Nous regrettons que l’introduction présentant les enjeux de la transition écologique soit très limitée et que les questions posées aux contributeurs en ligne soient trop fermées pour la plupart ou trop générales pour quelques unes. Ce questionnaire, en tout cas, n’est pas de nature à susciter des réflexions collectives. Notre association, l’Union rationaliste…
Moteur Diesel et particules fines
Emmanuelle Huisman-Perrin reçoit Jean de Kervasdoué pour parler de son livre Ils ont perdu la raison (Robert Laffont) et plus particulièrement de la dangerosité réelle ou supposée des petites particules de diesel.
Sécurité et nucléaire
Emmanuelle Huisman-Perrin et Hélène Langevin-Joliot reçoivent Jacques Repussard, directeur général de l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN), pour évoquer les questions de la sécurité et du nucléaire.
Philosophie du développement durable : enjeux critiques
Emmanuelle Huisman-Perrin reçoit Frank Burbage , professeur de philosophie qui vient de publier aux Puf une Philosophie du développement durable : enjeux critiques.
Réflexions et questions après les événements du Japon. Catastrophes naturelles et accident nucléaire
Le Japon vient de connaître un enchaînement de catastrophes. Le 12 mars, un séisme d’intensité exceptionnelle (9 sur l’échelle de Richter) a provoqué un tsunami dont l’amplitude a dépassé celles connues dans le pays de mémoire d’homme. Il s’en est aussi suivi sur le site de Fukushima un accident nucléaire d’une extrême gravité, faisant craindre le pire.
Changement climatique : les raisons d’une controverse
Emmanuelle Huisman-Perrin reçoit Michel Petit, membre de l’Académie des sciences et ancien vice-président de l’Union rationaliste. Il évoque le débat sur le climat qui s’est tenu le 20 septembre 2010 à l’Académie des sciences, suite à la saisine par Madame la Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche.
A propos de sortie du nucléaire
La catastrophe nucléaire au Japon qui fait suite à celles de Tchernobyl et Three Mile Island amène tout un chacun à se poser des questions sur l’utilisation pacifique de l’énergie nucléaire. Faut-il pour autant sortir du nucléaire comme le réclament certains. Au delà de ces derniers, il est vrai que le questionnement qui s’installe ou est renouvelé chez beaucoup est légitime.
Il y a cependant des choses évidentes qu’il faut rappeler: un réacteur nucléaire ne peut en aucun casse transformer en bombe atomique et la dangerosité des radiations dépend des doses que l’on peut recevoir après un accident nucléaire (voir le texte sur les doses mis en appendice dans le texte sur la catastrophe au Japon). Nous sommes soumis en permanence à des rayonnements dus à la radioactivité naturelle. Il y a un seuil en dessous duquel on peut considérer que le danger de développer un cancer est nul…
Les ondes éléctromanétiques sont dangereuses ! C’est le Parlement européen qui le dit !
Ces braves gens se sont longuement penchés sur la question. Longues discussions en commission rapport et vote. Le rapporteur est une dame pas idiote du tout, mais qui, comme tous les autres, comme tout le monde, pratique le principe de précaution. Je vous donne sa conclusion telle qu’elle paraît dans les comptes rendus :
« En guise de conclusion, la rapporteure (sic) souhaite mettre l’accent sur les nombreux documents dont elle a pu prendre connaissance et qui précisent que les compagnies d’assurance refusent généralement de couvrir le risque en responsabilité civile concernant les champs électromagnétiques…
L’exposition aux risques ; aspect technique, aspect social
Emmanuelle Huisman-Perrin reçoit Marc Poumadère, directeur de programme à l’Institut Symlog, association de recherche et d’intervention en analyse des risques.
Crise économique et crise climatique : principes et réalités
L’actualité de cette rentrée interroge les rationalistes que nous sommes.
Le mois de septembre 2008 voyait la crise des sub-primes déclencher une crise financière et économique mondiale, sans précédent depuis 1929. Donnons acte aux gouvernements d’avoir agi sans attendre, sans se préoccuper beaucoup de quelques règles supposées jusqu’alors intangibles en économie de marché. On a même assisté au plus fort de ce séisme à un bouillonnement de critiques et de suggestions. La réunion du G20 tenue à Londres en avril avait fait émerger un large consensus pour réformer de fond en comble l’architecture financière mondiale. Les grands principes affirmés seront-ils transformés en règles efficaces lors du G20 de Pittsburg à la fin de cette semaine ? Nous n’entrerons pas ici dans le débat technique qui n’est pas de notre compétence sur les mesures envisageables en discussion : les bonus, les fonds propres des banques, les normes comptables etc. Une analyse rationnelle des causes de la crise dans une économie mondialisée est une base indispensable pour dégager des mesures cohérentes pouvant contribuer à limiter les risques futurs…
L’année Darwin
Emmanuelle Huisman-Perrin reçoit Gabriel Gohau, historien des sciences, qui évoque l’année Darwin.
Sur quelle planète vont grandir mes enfants ? Ecologie, clef du futur
Emmanuelle Huisman-Perrin reçoit Jean-Guillaume Péladan, ingénieur et spécialiste de la question du traitement des déchets pour parler des problèmes de son livre “Sur quelle planète vont grandir mes enfants ? Ecologie, clef du futur”.
Ecologie et démographie
Au lendemain du « Grenelle de l’environnement », il serait bon de reposer la délicate question des rapports entre populations humaines et subsistances en tenant compte des nouvelles conséquences environnementales qu’elles génèrent.
On sait depuis T.R.Malthus que, grosso modo, la population humaine s’accroît plus rapidement que les ressources alimentaires des humains. Une étude récente due à D. Rutherford et publiée dans Population, Revue de l’INED, rapporte toutes les nuances de la pensée de cet illustre économiste. Il décrit les trois approches que Malthus lui-même a indiquées. La première est jugée peu intéressante aujourd’hui car « les couples hors mariage qui ont des enfants ne sont pratiquement plus stigmatisés » ; par contre le comportement de consommateur demeure de première importance. La deuxième approche est celle des rendements agricoles décroissants contre-balancés par l’accroissement de la production industrielle. La troisième approche rejoint les modélisations modernes de la dynamique économique dans laquelle les équilibres sectoriels sont nécessaires à la réalisation de l’équilibre global. Sa conception de l’être humain comme géniteur, idée dominante du Deuxième Essai , se heurte à celle d’une « société de plus en plus urbanisée et sécularisée »…
La France fille ainée du sectarisme anti-OGM
L’Autorité Européenne de Sécurité des Aliments (EFSA) a rejeté le 29 octobre 2008 les arguments du gouvernement français, sensés justifier scientifiquement – conformément à la réglementation européenne – sa clause de sauvegarde interdisant la culture du seul maïs transgénique cultivé en Europe (le MON810, autoprotégé contre des insectes ravageurs). L’interdiction ne sera pas levée pour autant…
Rappelons tout d’abord certains événements antérieurs.
Le 8 janvier 2008, lors d’une conférence de presse, le Président de la République promet que la clause de sauvegarde sera enclenchée en cas de « doutes sérieux » sur ce maïs.
Dès le lendemain, le Sénateur Legrand, Président du Comité de préfiguration de la Haute Autorité sur les biotechnologies (CPHA), annonce que ce dernier a conclu à des « doutes sérieux »…
OGM : une responsabilité envers les générations futures
Nourrir 9 milliards d’humains en 2050 rend le recours aux biotechnologies végétales indispensable.
Les plantes cultivées par l’homme, comme le blé, le riz, le maïs, ou la pomme de terre, qui représentent plus de 70 % de l’alimentation humaine, ont une longue histoire de domestication. Les travaux menés au cours du XXe siècle ont été effectués en particulier pour protéger ces plantes contre les maladies et pour améliorer leur capacité de production.
De ce fait, une espèce comme la tomate comporte, dans son génome, de l’ordre de 10 % de gènes provenant d’autres espèces, introduits par croisements successifs pour la rendre résistante à divers pathogènes. De même, entre l’ancêtre botanique du maïs, le téosinte, et les maïs modernes, environ 2 % des gènes ont été modifiés, soit environ 1 200 gènes. Ce travail est sans cesse à poursuivre, de nouvelles maladies apparaissant, souvent transportées accidentellement depuis des pays éloignés. Aujourd’hui encore, au niveau mondial, le tiers des récoltes est perdu du fait de ces fléaux…
Grenelle de l’environnement et plantes génétiquement modifiées
A tort ou à raison, l’opinion publique européenne s’inquiète de l’utilisation de la transgénèse végétale, notamment comme outil d’amélioration variétale des plantes destinées à l’alimentation (plantes génétiquement modifiées ou PGM, organismes génétiquement modifiées ou OGM). Cette inquiétude se traduit par des demandes d’informations dignes de confiance (quelles sont nos connaissances scientifiques, leurs limites ?) et une exigence de liberté de choix (étiquetage des produits contenant des PGM ou des produits dérivés). Certains groupes de la société civile organisée souhaitent être associés aux décisions réglementaires, voire, pour certains, obtenir une interdiction durable de la culture et de l’utilisation des PGM…
Argumentaire de l’Union Rationaliste sur les OGM
Les “ organismes génétiquement modifiés ” ne provoquent les foudres de l’écologisme que lorsqu’il s’agit de plantes, les plantes génétiquement modifiées ou PGM, parce que susceptibles de finir dans notre assiette ou de nourrir les animaux que nous mangeons. Les levures ou les bactéries génétiquement modifiées qui ne quittent pas les confinements des laboratoires ou des fermenteurs d’usine ne font pas peur. Les dérivés alimentaires du maïs GM (lécithines pour sauces) ou du colza GM (huile de table) n’inquiètent pas non plus. [1] Notons au passage l’extraordinaire progrès que les OGM ont fait faire à la pharmacie (insuline humaine qui a remplacé les insulines animales extractives ; hormone de croissance humaine qu’il n’a plus été nécessaire d’extraire des hypophyses de cadavres avec le risque d’inoculation de la maladie de Creutzfeld-Jacob, etc. etc.)…