Publications et médias
Pour une culture générale scientifique
La culture scientifique est trop souvent considérée comme une somme de savoirs spécialisés – chacun en développement accéléré – qui ne sauraient s’intégrer dans la culture, généraliste par nature. Ce document a été élaboré par le groupe de travail mis en place à l’initiative de l’Union rationaliste pour préciser, dans le contexte actuel, la notion de culture scientifique et faire des propositions concrètes pour son développement…
Partager la science. L’illettrisme scientifique en question
Emmanuelle Huisman-Perrin et Guy Bruit reçoivent Marie-Françoise Chevallier-Le Guyader, directrice de l’institut des hautes études pour la science et la technologie autour du livre paru chez actes sud : Partager la science. L’illettrisme scientifique en question.
La médecine nouvelle religion
Emmanuelle Huisman-Perrin reçoit Jean Paul Thomas, professeur émérite de philosophie à Paris IV pour parler de son livre paru chez François Bourin éditeur, La médecine nouvelle religion.
Promenade dialectique dans les sciences
Gabriel Gohau et Emmanuelle Huisman-Perrin reçoivent Évariste Sanchez-Palencia, directeur de recherche au CNRS, membre de l’Académie des sciences et du conseil d’administration de l’Union rationaliste, pour nous parler de son livre Promenade dialectique dans les sciences.
Les pilules de la troisième et de la quatrième génération
Emmanuelle Huisman-Perrin reçoit Sophie Christin Maître, professeur d’endocrinologie à l’hôpital Saint-Antoine, pour démêler les raisons de l’orage politico-médiatique autour des pilules de la troisième et de la quatrième génération.
Les scientifiques doivent-ils chercher à expliquer ?
Traditionnellement, les philosophes attribuent quatre objectifs à l’action des scientifiques : décrire les phénomènes de la nature, en prédire l’occurrence, les maîtriser et… les expliquer. Il n’y a aucun doute d’ailleurs que, parmi les raisons qui peuvent conduire un jeune à se tourner vers l’étude des sciences, on ne trouve souvent l’émerveillement ressenti devant l’explication scientifique d’un phénomène de la nature resté jusqu’alors totalement obscur.
Chercher à expliquer n’est pas le propre des scientifiques.
De l’intérêt d’une Union rationaliste
Je crois plus que jamais à l’importance qu’un groupe de gens qui sont convaincus que rien ne remplace l’exercice d’une pensée rationnelle, se retrouvent dans une Union. Combien m’objectent que la raison est limitée, ce dont je conviens évidemment puisque la réponse à tant de questions nous échappe. Mais ils ajoutent souvent que jamais la raison ne sera en mesure d’expliquer telle ou telle question plus ou moins métaphysique : le sens de la destinée humaine, l’existence de Dieu, le bien ou le mal, le beau, l’amour, que sais-je encore ? Là je m’oppose avec force à cette sorte de postulat, de prétention à connaître a priori les limites de l’exercice de la raison…
Croyances et connaissances
Bernard Graber reçoit Gérald Bronner, professeur de sociologie à l’Université de Strasbourg, membre de l’Institut universitaire de France auteur de L’empire des croyances en 2003, Vie et mort des croyances collectives en 2006, et, récemment, L’inquiétant principe de précaution qui s’y rapporte. Il a dirigé L’Année Sociologique 2010 consacré à ce thème.
Cellules souches embryonnaires et idéologies réactionnaires
Si la recherche sur l’embryon préimplantatoire (embryon conçu in vitro) humain est techniquement possible depuis trois décennies, celle-ci pose des questions éthiques auxquelles le législateur a répondu en France par trois fois, d’abord à l’occasion de la première loi de bioéthique, puis de ses deux révisions. L’exercice de cette recherche a d’abord été interdit (loi initiale, 1994), puis l’interdiction a été assortie de la possibilité de dérogations, pour une période de 5 ans, (2004). Le contrôle de ces dérogations se fait dans un cadre très strict assuré par l’Agence de la biomédecine…
« Le rationalisme d’hier à demain » : le livre de votre été.
Cet ouvrage, publié pour le 80ème anniversaire de l’Union rationaliste, rassemble un large choix d’articles écrits depuis les années 30 jusqu’à nos jours. Ils portent sur les thèmes suivants : le rationalisme, la science et la société, la laïcité. Le choix d’écrits publiés dans les Cahiers Rationalistes, jalons marquants de l’expression du rationalisme, est clôturé par les témoignages de quelques grands noms. Cet ouvrage est tourné vers l’avenir : le rationalisme moderne est un outil incontournable pour qui veut aborder de manière constructive les grandes questions de société…
La Terre, des mythes au savoir
François Naulin et Emmanuelle Huisman-Perrin reçoivent Hubert Krivine, pour parler de son livre La Terre, des mythes au savoir.
Des doses repère et des valeurs de référence
Des sites officiels, tels que celui de Institut de radioprotection et de sécurité nucléaire (IRSN)donnent des explications détaillées sur les unités utilisées pour mesurer les doses de rayonnement reçus lors d’une irradiation et les activités de produits radioactifs.
Les doses sont exprimées en Sievert (Sv), millisievert (mSv) ou microsievert (µSv).
Les études épidémiologiques ont conduit à estimer l’excès de cancer par rapport à la normale à environ 5% de cancer supplémentaires par Sievert distribué dans un groupe ayant subi une irradiation. Les études n’ont pu apporter des preuves d’effet cancérigène pour des doses inférieures à 100 mSv.
Catastrophe nucléaire au Japon
Le Japon a subi un très fort séisme, le plus important depuis très longtemps, qui apparemment a causé peu de dégâts. On peut être admiratif devant l’efficacité des constructions antisismiques réalisées par les Japonais. Par contre l’énorme tsunami qui a suivi a englouti des villes entières causant des dommages que les Japonais mettront longtemps à faire disparaitre. Ce tsunami est également responsable des importantes dégradations des systèmes de refroidissement de la centrale de Fukushima, aboutissant à une catastrophe nucléaire d’un niveau comparable celle de Three Mile Island aux USA, mais d’un niveau moindre que celle de Tchernobyl dans l’ex URSS. Ce dernier réacteur était en fonctionnement au moment de l’accident alors que ceux de Fukushima s’étaient arrêtés automatiquement lors du séisme…
Sciences et curiosités à la cours de Versailles
Emmanuelle Huisman-Perrin reçoit Catherine Arminjon, directeur général du Patrimoine pour évoquer l’exposition qui s’est tenue à Versailles pendant six mois, intitulée Sciences et curiosités à la Cour de Versailles.
Culture scientifique et humanisme
L’orientation de l’enseignement résulte de la conception que l’on se fait de la culture générale et des humanités, c’est-à-dire de la formation de l’homme en général, en lui donnant une capacité d’adaptation – en dehors de toute spécialisation – aux diverses activités. Pour définir différents types de culture le thème des humanités a été utilisé de multiples façons…
Vivre mieux avec la chimie
Emmanuelle Huisman-Perrin reçoit Marcel Bohy à l’occasion de la sortie de son nouveau livre Vivre mieux avec la science.
L’Union rationaliste et le principe de précaution
Nous savons que le progrès scientifique n’entraîne pas automatiquement celui de la société, mais nous affirmons qu’il en est plus que jamais une condition nécessaire. On ne saurait agir efficacement face aux problèmes d’environnement sans des efforts à long terme pour mieux comprendre notre monde…
Qu’est ce que le principe de précaution ?
Pour tenter d’aborder cette question à la lumière de la raison et de la réalité des choses.
Quelle que soit l’opinion qu’on puisse avoir à propos du principe de Précaution, force est de convenir que le choix d’un mot aussi banal que celui de précaution se prête à toutes sortes de confusions. En faire un génitif du terme principe ne fait qu’aggraver les choses. Car un principe n’a pas du tout le même sens pour le physicien, le moraliste, le juriste, le politique ou ce qu’on appelle l’homme de la rue. Madame Delmas-Marty, dans ses cours au Collège de France (Internalisation du Droit) n’a pas manqué de souligner que le principe juridique qui fut baptisé de ce mauvais nom ne pouvait qu’en souffrir. Elle proposait, tout en regrettant qu’il ne soit trop tard, de le nommer « principe d’anticipation » …
A propos de sortie du nucléaire
La catastrophe nucléaire au Japon qui fait suite à celles de Tchernobyl et Three Mile Island amène tout un chacun à se poser des questions sur l’utilisation pacifique de l’énergie nucléaire. Faut-il pour autant sortir du nucléaire comme le réclament certains. Au delà de ces derniers, il est vrai que le questionnement qui s’installe ou est renouvelé chez beaucoup est légitime.
Il y a cependant des choses évidentes qu’il faut rappeler: un réacteur nucléaire ne peut en aucun casse transformer en bombe atomique et la dangerosité des radiations dépend des doses que l’on peut recevoir après un accident nucléaire (voir le texte sur les doses mis en appendice dans le texte sur la catastrophe au Japon). Nous sommes soumis en permanence à des rayonnements dus à la radioactivité naturelle. Il y a un seuil en dessous duquel on peut considérer que le danger de développer un cancer est nul…
Le fond de l’air est évalué
En ce moment, le fond de l’air est évalué…
Le recours à la bibliométrie, le classement des unités et le bench-marking[1] dans le domaine universitaire se sont considérablement intensifiés ces dernières années, déclenchant finalement une série d’études sur la pertinence et les limites de cet exercice. Le numéro supplémentaire de la Revue d’Histoire Moderne et Contemporaine[2] présente une analyse détaillée comprenant une mise en perspective historique sur les différentes pratiques de l’évaluation de l’activité académique dans notre pays…